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Le chien rouge

Couverture du livre « Le chien rouge » de Jean-Claude Ghirardi aux éditions Societe Des Ecrivains
Résumé:

Ghirardi naît à Paris en 1938. Artiste peintre pour faire voir, se mit à écrire pour dire. Pour dire les choses que le peintre ne pouvait pas dire. Le Chien Rouge est son premier livre édité.

Les deux, la barrique et la musaraigne ils arrivent, montent les marches, le plus grand sous le... Voir plus

Ghirardi naît à Paris en 1938. Artiste peintre pour faire voir, se mit à écrire pour dire. Pour dire les choses que le peintre ne pouvait pas dire. Le Chien Rouge est son premier livre édité.

Les deux, la barrique et la musaraigne ils arrivent, montent les marches, le plus grand sous le porche est obligé de baisser sa tête de hareng à lunettes. Il marche devant comme pour éviter les pièges à tigres. Le petit gros, en satin violet, rajuste un peu les plis de sa robe... C'est joli, on dirait la semeuse.
Je dis : " bonjour Messieurs ! ". Bien que Monseigneur eût été plus de circonstance...Moi, j'aime pas. C'est comme Maître (pour moi) c'est épidermique. Ma Soeur, Mon Père, quand ils ne sont pas de la famille, c'est d'un familier...Non ! Bonjour Messieurs c'était sain et ça sonnait plus viril dans ce matin radieux.
Là, j'ai quand même flippé, je ne voulais pas gêner...Prévoyant leur réaction, j'esquive en touche " Vous allez me trouver un peu excessif oe..." D'embler, je sentais que ça allait coincer, c'était sûr ! Le petit gros eut un geste comme pour dire : " Mais non, mais non ! des tarés on a l'habitude, ne vous en faites pas, nous sommes blindés ! "...Ghirardi naît à Paris en 1938. Artiste peintre pour faire voir, se mit à écrire pour dire. Pour dire les choses que le peintre ne pouvait pas dire. Le Chien Rouge est son premier livre édité.
Les deux, la barrique et la musaraigne ils arrivent, montent les marches, le plus grand sous le porche est obligé de baisser sa tête de hareng à lunettes. Il marche devant comme pour éviter les pièges à tigres. Le petit gros, en satin violet, rajuste un peu les plis de sa robe...C'est joli, on dirait la semeuse.
Je dis : " bonjour Messieurs ! ". Bien que Monseigneur eût été plus de circonstance...Moi, j'aime pas. C'est comme Maître (pour moi) c'est épidermique. Ma Soeur, Mon Père, quand ils ne sont pas de la famille, c'est d'un familier...Non ! Bonjour Messieurs c'était sain et ça sonnait plus viril dans ce matin radieux.
Là, j'ai quand même flippé, je ne voulais pas gêner...Prévoyant leur réaction, j'esquive en touche " Vous allez me trouver un peu excessif oe..." D'embler, je sentais que ça allait coincer, c'était sûr ! Le petit gros eut un geste comme pour dire : " Mais non, mais non ! des tarés on a l'habitude, ne vous en faites pas, nous sommes blindés ! "...

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