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On chercherait en vain, dans ce premier recueil de Carnets (1956-1967), l'écho de grands événements, de rencontres marquantes. Calaferte a peu de goût pour les plaisirs de la société. Il nous invite à partager sa solitude en compagnie de rares intimes, de quelques animaux. Sa tendresse est grande pour tout ce qui l'entoure. Dans son bureau tapissé de livres, il nous fait part de ses impressions de lecture. Surtout à propos d'ouvrages à caractère intime - Amiel, Gide, Jules Renard -, ce qui donne à son propre Joumal l'aspect d'une recherche sur le genre même du journal. Quelle richesse de remarques sur l'état créatif - ses effervescences, ses sécheresses -, sur la vocation littéraire qui chez lui ne cesse de se nourrir d'une angoisse qui dépasse de beaucoup la seule anxiété de l'oeuvre à produire. Sans complaisance ni exhibitionnisme, ce Journal est aussi un perpétuel exercice de concision stylistique.
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