80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ecolier chahuteur et bagarreur à Lépanges-sur-Vologne pendant la guerre, ce petit alsacien ne change pas, toujours aussi frondeur, à son arrivée à Colmar en 1947. Rien d'étonnant qu'il soit, en classe de 5ème, renvoyé du Lycée Bartholdi, mais bof ! Ce qui lui importe par-dessus tout, ce sont ses vacances, rue des Soeurs, à proximité des Soieries Baumann Ainé, chez ses grands-parents à Soultz où il est né. Sa famille y a vécu des années maigres mais heureuses dans cette très ancienne cité, riche en mémoires historiques et ouvrières encore entourée de murailles, très connue pour son particularisme exacerbé. La vie d'ici lui convient, le cadre le rassure. Au Collège Moderne et Technique de Colmar, Madame K. professeur de français le prend en affection. Elle lui trouve un authentique talent de conteur et lui insuffle la folle ambition de vouloir vivre de sa plume...Son écriture prend de l'ampleur au Collège Cévenol en pleine construction où, grâce à la recommandation du pasteur B., il est accueilli dans une ambiance un peu sauvage et profondément humaniste...Journaliste, il débute aux «Dernières Nouvelles d'Alsace» à Strasbourg. Bien vite, il se rebelle, leur claque la porte au nez à deux reprises, le regrettant presque immédiatement ! Il aboutit par hasard à «L'Alsace» le journal mulhousien. Pendant 30 ans, il écrit chaque jour billets, échos, «petits papiers» dans un genre populaire et familier qu'il invente avec un regard particulier sur le sport, son jardin préféré.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année