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Employé consciencieux, Jason Martel aspire depuis longtemps à évoluer professionnellement au sein de son entreprise. Mais malgré ses efforts constants, aucune opportunité à l'horizon. Tout est gelé, pour tout le monde.
Jusqu'au jour où son chef de service finit par lui annoncer que des évolutions auront lieu... et qu'il n'en bénéficiera pas.
Jason le prend mal. Très mal.
C'est le début d'une longue descente aux enfers, faite de confrontations permanentes avec sa hiérarchie, d'affrontements incessants où la tension atteint son paroxysme.
Désenchantement, désillusion, humiliation, déception... Jason va tout connaître. Et se faire miner par sa haine envers ses responsables.
En sortira-t-il indemne ?
En débutant la lecture, j’avais déjà une bonne idée du chemin que le récit allait prendre. En effet, le titre « Le chef de rang désenchanté » ne laissait pas beaucoup de place au suspense concernant la tournure que l’histoire allait prendre. J’ai d’abord été agréablement surpris par le souci du détail concernant les descriptions des différents personnages. L’auteur les présente tous avec beaucoup de soin tant au niveau des descriptions physiques que psychologiques. J’avais également beaucoup d’attente par rapport au thème. Je trouvais audacieux de la part de l’auteur de vouloir présenter l’envers du décor du monde de travail dans le secteur de la restauration. Au fil des pages, ma déception est allée crescendo. D’abord, je n’ai pas très bien compris les motivations de Jason, le personnage principal. Celui-ci semble progresser dans une atmosphère professionnelle exécrable mais il souhaite quand même évoluer et se voir octroyer une promotion dans une structure où tout est détestable depuis les clients jusqu’à la hiérarchie qui semble ne pas se soucier du bien-être de ses employés, en passant par ses collègues, tous plus méchants les uns que les autres. À mon sens, n’importe quel employé d’une telle entreprise choisirait de démissionner plutôt que de vouloir y faire carrière. Au fil de l’histoire, je me suis senti dépassé par les conséquences du mal-être professionnel du personnage principal. J’ai eu beaucoup de mal à transposer cela dans la réalité. Je peux cependant comprendre que certaines personnes puissent se sentir mal jusque dans leur vie privée à cause d’un mal-être au travail mais pas au point du personnage de ce roman. J’ai également trouvé très dommage qu’à aucun moment, il ne va chercher une solution pour s’en sortir. À aucun moment, il n’envisage de démissionner. Il ne semble pas non plus vouloir trouver un autre emploi ailleurs. De façon générale, j’apprécie qu’on pointe du doigt un problème, ici la dureté du monde du travail dans un groupe hôtelier français (je suis même prêt à croire que cela reflète la réalité de terrain dans certaines entreprises !), mais j’aime surtout qu’on propose des solutions. Or dans ce récit, tout est noir et il ne semble pas y avoir de tentative de trouver une solution dans le chef du personnage principal. C’est dommage car cela rend l’histoire déprimante. J’ai trouvé que le récit tirait en longueur et qu’il se terminait de façon bâclé.
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