Il n'existe pas de cercles de pouvoir dont la richesse ne soit établie sur le vol, l'usurpation et le meurtre.
Dans la République en danger, les hommes sont la proie des éléments. Les rivières emportent les âmes, le ciel sélectionne ses cibles et le soleil aveugle les justes.
Sous le sceau du secret d'État, la république est la proie d'un prédateur ! Les têtes des élites de la nation roulent dans des caniveaux insalubres. Les hommes les plus influents des sphères économiques et politiques paient de leurs vies l'appartenance aux cercles de pouvoir occultes.
Dans l'ombre se dresse un justicier sans visage dont les mobiles restent mystérieux. Seules la ténacité et la fulgurance de ses intuitions permettront à l'anticonformiste commissaire Brocca de démêler les fils d'une enquête engluée dans les méandres des sociétés secrètes.
Brisé par le souffle du passé, celui pour qui l'autorité ne fera jamais force de loi se laissera entraîner par les vents incertains de la rédemption.
Des bords de la Vologne aux Saintes-Maries-de-la-Mer, la piste se heurte à des jalons sanglants : sociétés secrètes, princesse gitane, ordre nouveau et amour trouble.
Au bal mortel des cercles de pouvoir, qui porte le masque ?
J'ai adoré ce roman que j'ai lu d'une seule traite, une nuit de solitude.
J'ai été chavirée par l'intrigue et par sa qualité littéraire. Giampiero Marongiu est un grand écrivain. Ses personnages sont à la fois touchants et terrifiants, l'aspect social et les manipulations politiques y sont décrites avec une précision telle qu'il parait évident que l'auteur a évolué dans ce milieu.
Instructif , documenté , passionnant. Passé les premier chapitres , angoissant et dérangeants , les rebondissements s’enchaînent comme un chorégraphie.
Je suis restée estomaquée par le final , je ne m'y attendais pas .
Vivement la suite , je ne peux pas croire que Cécile soit morte , elle est trop magnifique. L'anarchie au secours de la République, quelle trouvaille et quel brio !
Très bonne critique, roman finaliste 2012 plume de glace chez "les nouveaux auteurs".
Je cite "Un premier livre qui nous propose une réflexion sur le pouvoir en même temps qu’une réflexion sur ceux qui s’octroient le droit d’agir comme les censeurs de leurs contemporains, n’hésitant pas à juger, à désigner à la vindicte et à assassiner. Où l’on oublie qu’avant de montrer du doigt, il faut être soi-même hors de portée de toute critique."
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