80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les choses ont fini d'être. Toutes les scènes, tragiques ou communes, ont été jouées. Ne restent, sur le Grand Théâtre du Monde, que des personnages qui se souviennent, et qui disent avec des mots d'hier ce qui pourrait avoir été et qui ne sera plus. Le poème de Jean Cordesse est moins un chant des journées mortes qu'une invocation, une convocation de ce qui demeure, par-delà les mythes endormis. À travers de petites bourrasques de lucidité, une parole se fait jour, elle hésite, elle reprend coeur, en dépit du doute, comme un éclat de nuit arrachée à la terre par l'urgence de parler. Elle se doit, pour tracer la route, d'inventer, ou de restaurer du moins, les figures les plus anciennes de l'appartenance. Pour faire, s'il se peut, la terre habitable, en appeler aux images qui portent l'énigme sans la déchiffrer.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année