"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le jour où Bruce Cable, libraire, fête le retour de Mercer Mann venur présenter son best-seller, le cyclone Leo change de trajectoire et fond sur l'île de Camino.
La tornade est dévastatrice. L'une des victimes, Nelson Kerr, ami de Bruce, est auteur de thrillers. Mais ses blessures ne semblent pas avoir été causées par la tempête.
Qui voudrait la mort de Nelson ? Sur une clé USB, Bruce découvre son nouveau roman. Le tueur y serait-il désigné noir sur blanc ?
Alors que Bruce mène l'enquête, il devine une vérité plus révoltante que toutes celles dénoncées par Nelson dans ses précédents écrits - et bien plus dangereuse.
En ce début août, Bruce Cable, libraire de Santa Rosa, sur l’île de Camino (près de Jacksonville) a organisé une grande fête, au cours de laquelle il a convié tous ses amis (et auteurs préférés) afin de saluer le retour tant attendu de l’écrivaine Mercer Mann.
Persuadé que le cyclone Leo (dont les médias parlent sans cesse) ne touchera pas l’île, systématiquement préservée des catastrophes naturelles … Pourtant, le lendemain matin, Camino doit être évacuée de toute urgence … Bruce Cable, confiant malgré tout, décide de ne pas quitter Bay Books, sa librairie adorée … Malgré le fait que Leo ait été – à nouveau – classé en catégorie 5 ! Il y restera calfeutré avec Nick Sutton (un étudiant dont les grands-parents étaient originaires de Camino) Noelle, la femme de Bruce, est en Europe …
Le lendemain, une partie de l’île est dévastée. Bruce et Nick apprendront le décès de l’écrivain Nelson Kerr par leur ami Bob, son voisin. Apparemment mortellement blessé par une grosse branche. Jusqu’à ce qu’il soit évident que quelqu’un avait profité du passage du cyclone pour l’assassiner …
Mais qui, et pourquoi ?… Bruce, Nick et Bob enquêtent …
C’est bien rare qu’un roman de John Grisham ne réponde pas tout à fait à mes attentes … J’ai eu un peu de mal à accrocher à cette histoire, éprouvant le triste sentiment que la créativité littéraire de mon auteur « fétiche » (et prolifique !) commençait à s’essouffler … Il est vrai qu’on ne peut pas écrire un « Best Seller » à chaque publication – même si ce fut très souvent le cas – dans sa brillante carrière d’auteur de polar-thrillers ! Plusieurs de ses récits à succès ont d’ailleurs été adaptés au cinéma (notamment : « La firme », « L’affaire Pélican » et « Le client »)
Lu sans déplaisir – mais sans le « coup de coeur » habituel – cette fois-ci … J’attends le prochain !
Grâce au succès de son deuxième roman, Mercer Mann se voit offrir un nouveau contrat très lucratif. Pour lui, finies les vaches maigres. Bruce organise une soirée au cours de laquelle il compte présenter Mercer à l'écrivain Nelson Kerr, installé depuis peu sur l'île. Ses convives passent une bonne soirée: bonne chère, bons vins, agréable compagnie...Tandis que la menace d'un ouragan nommé Léo se précise. Menace qui n'est pas à prendre à la légère: " Les météorologues s’inquiétaient parce que Leo avait soudain obliqué vers l’ouest et son nouveau cap le menait tout droit sur l’île de Camino. Il était classé en catégorie 3, et gagnait encore en puissance. Il se trouvait à trois cents kilomètres et fonçait sur eux à vingt kilomètres à l’heure." (Page 32)
Le lendemain matin, l'ordre est donné d'évacuer l'île. Mais Bruce décide de rester et de braver Léo en compagnie du jeune Nick Sutton et de son ami Bob Corr. Nelson, quant à lui, se retranche dans sa maison située à Marsh Grove, le point le plus vulnérable de l'île.
Dans une Camino saccagée, plusieurs victimes sont à déplorer, notamment Nelson Kerr, retrouvé dans son patio, une grosse entaille au-dessus de l'oreille, une autre au-dessus de l'orbite et une bosse sur le crâne. Pourquoi Nelson était-il dehors en pleine tempête? Et où se trouve le manuscrit du roman qu'il venait de terminer? Les blessures éveillent l'attention de Bruce: il est peu probable qu'une même branche d'arbre ait pu les infliger.
Alors? Accident ou meurtre? Qui pourrait avoir l'idée de perpétrer un assassinat en plein ouragan de force 4? Folie ou idée géniale? Sans témoin potentiel, il est très facile de faire passer un meurtre pour un accident dû à la tempête. Mais qui? Et pourquoi? De quoi parlait Nelson dans son nouveau thriller? Quelqu'un avait-il intérêt à ce qu'il ne soit pas publié. La clef USB qu'il avait envoyée à sa sœur un mois avant sa mort contient-elle l'explication du crime?
L'enquête s'avère longue et difficile: le chaos règne sur l''île et la police, peu convaincue par la théorie du meurtre avancée par Bruce et ses amis, ne semble pas procéder aux investigations de base. Quels dangers devront-ils braver pour aller aller au bout de leur enquête?
Un des meilleurs parmi les meilleurs de John Grisham célèbre pour son style minutieux sans être ennuyeux, précis dans les détails distillés de façon à éclairer l'intrigue, à brosser les portraits physiques et psychologiques des personnages, à dessiner les contours des décors pour permettre au lecteur de se représenter l'environnement de l'histoire qu'il va lire. Tout est pensé au millimètre près pour restituer ambiance, contexte, comme le réalisateur braque sa caméra sur l'agencement de la scène et les paysages, sans jamais alourdir le récit. C'est cela la magie de John Grisham qui, livre après livre, continue de nous enchanter.
Camino, une ile au large de la Floride, la parfaite carte postale. Ses happy few, ses diners entre amis, une très jolie toile de fond avant de clore une tournée de dédicaces chez Bruce Cable. Tout cela aurait été parfait sans l’arrivée de Léo, ouragan dévastateur, qui va laisser l’ile sinistrée….de nombreux dégâts mais surtout Nelson Kerr, auteur de polars à succès, retrouvé mort chez lui.
Ses amis se rendent rapidement compte qu’il s’agit d’un meurtre et non d’un décès accidentel….mais pourquoi ?
Comme d’habitude, John Grisham parvient à vous captiver, cette fois ci, un scandale dans les maisons de retraite, décidément, c’est un sujet partout…
Des enjeux financiers, des batailles juridiques, mais surtout des amitiés solides. Un thriller addictif, qui vous emmènera loin de la grisaille automnale
Les romans de John Grisham traitent toujours de problèmes contemporains. Dans Le cas Nelson Kerr, la mort dudit Nelson est prétexte à nous faire prendre conscience des conséquences du réchauffement climatique et à aller fouiner du côté des EPHAD, deux sujets qui nous touchent tous.
Le récit débute avec la montée en puissance du cyclone Leo et le cataclysme que les désordres climatiques provoquent sur la petite île de Camino. Dans cette première partie l’atmosphère est très bien rendue. Sur cette île idyllique une petite communauté gravite autour du libraire Bruce Cable et réagit diversement à l’annonce de l’arrivée du cyclone.
Ce n’est qu’au bout d’une centaine de pages que John Grisham aborde son deuxième thème, le scandale des maisons de retraite. Comme à son habitude, il s’attaque aux grandes entreprises soucieuses de leurs seuls profits, sans aucune considération éthique. Et encore une fois il colle à l’actualité, et pas seulement aux Etats-Unis, le récent scandale de nos EHPAD le prouve.
J’ai frémi en pensant que les pratiques décrites sont plausibles et que nous nous trouverons peut-être, un jour, à la merci de gestionnaires aussi cupides et peu scrupuleux que ceux de Grisham.
Pour moi, ce n’est certainement pas le meilleur roman de cet auteur, mais j’ai pris bien du plaisir à cette lecture. Et qu’est-ce que j’aimerais habiter à côté de la librairie Bay Books !
https://ffloladilettante.wordpress.com/2022/05/21/le-cas-nelson-kerr-de-john-grisham%ef%bf%bc/
#LecasNelsonKerr #NetGalleyFrance
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