* Le Carnet rouge est une sorte de portait imaginaire du peintre, poète,
décorateur et architecte anglais William Morris (1834-1896). Ce récit
d'adolescence raconte comment la vie ennuyeuse dans un pensionnat va engendrer
le goût de l'observation et du dessin chez un jeune garçon.À 13 ans, William
doit quitter sa famille après le décès de son père pour aller vivre et étudier
au collège de Marlborough. Solitaire et rêveur, le jeune garçon passe le plus
clair de son temps à admirer les jardins de l'école. Bientôt la nature dans sa
beauté et son foisonnement va l'inspirer : c'est la naissance de sa vocation. *
Diplômé de l'École Normale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Benjamin
Lacombe est un jeune illustrateur au succès fulgurant et grandissant. Au Seuil
jeunesse, il est l'auteur de plusieurs albums très remarqués : Cerise Griotte,
Les Amants Papillons,Généalogie d'une sorcière et La Mélodie des tuyaux. Il a
également illustré avec talent L'Enfant silence et Pourquoi la carapace de la
tortue... ? (coll. Petits Contes du tapis).www.benjaminlacombe.comAgata Kawa,
auteur-illustratrice de livres jeunesse, aime conjuguer la forme et le sens.
Avec une élégance délicate, elle cherche à figurer autre chose que le réel
immédiat et visible. Son univers romantique et poétique fourmille de symboles
mystérieux qui donnent à rêver. Une partie de son inspiration est puisée dans
les Beaux Livres de Contes, qui illustrent une époque où l'homme vivait en
harmonie avec la Nature.
Quel bonheur que ce livre... On y entre comme dans un monde étrange mais pas étranger, le rouge nous emporte, les illustrations sont magnifiques, le texte laisse une grande libre part à l'imagination.
La fin m'a laissée sur ma faim, j'en aurais voulu plus, j'aurais voulu ne pas devoir sortir si abruptement de ce monde. Magnifique!
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/le-carnet-rouge-benjamin-lacombe-agata-kawa.html
Le mot de la fin : Agata Kawa nous fait l’honneur d’un graphisme qui colle parfaitement à l’histoire, à l’ambiance et au style de Benjamin Lacombe. Ils nous font découvrir l’enfance romancée de William Morris artiste multifacettes britannique. Simple, efficace, poétique, mélancolique, instructif, cet album est un petit bijou.
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