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Dans les premières pages des Cahiers de Malte Laurids Brigge, Rainer Maria Rilke écrit : "On savait jadis (ou peut-être sentait-on) que l'on avait la mort en soi tel un noyau dans le fruit.
Les enfants avaient une petite mort en eux, les adultes une grande". C'est peut-être l'idée d'une échelle réduite de la mort qui a conduit Valérie Sonnier à réaliser ces séries de dessins, il y a maintenant un peu plus de vingt ans, pour l'éloigner, cette mort, la rendre moins terrifiante, jouer avec elle. Jouer, ce n'est pas autre chose que s'emparer d'un monde en modèle réduit pour s'en rendre maître.
Or, seuls les jouets permettent d'appréhender le monde des adultes tout en s'en préservant. L'histoire racontée dans le Cahier des morts minuscules est celle, toute simple, d'une succession de rencontres entre un petit camion et d'autres jouets, symbolisant l'écoulement d'une vie, de la naissance à la mort. Mais comme le héros est un camion, il va de soi qu'il ne peut pas mourir et qu'il saura quitter les bras du squelette pour de nouvelles aventures.
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