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Toujours à l’affut de nouvelles séries de polars je me suis lancé dans celle-ci sur les conseils de ma libraire.
J’ai tendance à bafouer l’ordre de lecture… ici j’ai décidé de démarrer par ce tome 1 de 2014 alors que le tome 3 vient de sortir.
Ici plusieurs éléments sont dignes d’intérêt : le personnage central d’abord, Milo Malart, un inspecteur réintégré, un homme complexe au passé chargé, un intuitif qui dépose des livres de développement personnel à tous les coins de rue, qui prend son bain de mer quotidien quelque soit le temps… Un personnage que j’ai envie de suivre et de voir évoluer.
Le contexte de l’enquête ensuite.. Un Barcelone qu’on ne connait pas forcément, derrière le beau rideau de façade, celui qu’on offre aux touristes… une ville métamorphosée par les Jeux Olympiques, soumise au tourisme, touchée par la corruption et par la sensation de toute puissance de ses élites.
Un premier opus passionnant, mené tambour battant aux basques d’un tueur qui semble accroc à Gaudi et ses mystères… #nospoil
Au final, une très belle découverte que cet auteur espagnol, je vais sans aucun doute poursuivre ma lecture des aventures de Milo Malart dans la face cachée de Barcelone.
diffile de resumer 600 pages, j y ai decouvert Barcelonne , et une super intrigue : un homme brulé et pendu...une chasse à l homme est déclarée , c est l histoire d un policier et d une jeune sous inspectrice qui , de meurtres en meurtres, mettent en emoi cette magistrale intrigue.
J'ai beaucoup aimé ce roman, ses personnages, son intrigue, et la découverte d'une Barcelone loin des clichés touristiques....seul bémol l'écriture (ou la traduction ?) aux vocabulaire et expressions parfois bizarres, qui rendent le style par moment peu agréable....bref pas un immense roman policier mais une très bonne lecture tout de même
Ce sont les fameuses cheminées de la Pedrera qui m'ont d'abord attirée, et le titre, alors que je rentrais tout juste de Barcelone où Gaudi est omniprésent, du Park Guell à la Sagrada Familia, grandiose.
Et comme en plus je trouve les polars publiés chez Actes Sud particulièrement bons, je me suis laissée tenter par les 667 pages de ce roman noir...
667 pages hypnotisantes, s'enchaînant dans une intrigue intelligente, menée tambour battant ! Un vrai bon polar, noir, fort, intense, captivant ; un héros magnétique, bourru et psychotique (comme tous les flics de polar, hein ? la recette est connue) avec des tendances schizophrènes (ça c'est inédit) et un 6ème sens pas commun, mâtiné d'une empathie pour..les criminels ! Et ces criminels-là valent leur pesant d'or : torture, vengeance par le feu, perversions...
Bref, je me suis régalée, je n'ai pas vu défiler les pages, et en plus j'ai adoré retrouver au fil de l'intrigue les différents lieux de Barcelone liés à Gaudi sans avoir l'impression de me taper un guide touristique comme dans Inferno !
Seul bémol, l'expression "vilaine fille" avec laquelle Camilo Masart, le flic, désigne sa collègue quand il lui parle, je n'ai pas compris la subtilité de ce surnom, j'ai supposé que c'était un trait d'humour ibérique mais dans le doute...
La Predera, fierté de Barcelone qui exhibe les œuvres de Gaudi comme les bijoux qu'ils sont, vient d'être le lieu d'une sordide mise à mort. Après cinq jours de captivité, Eduard Pinto y a été brûlé vif par un tueur insaisissable qui donne du fil à retordre au GEHME, le groupe spécial homicides de la ville. Pour les sortir de l'impasse, la juge Cabot possède un atout maître : Camilo Malart, Milo pour les intimes. Ce flic intuitif et pugnace a été mis à pied et attend son procès après que son neveu Marc ait subtilisé son arme de service pour se mettre une balle dans la tête. Emotionnellement instable et très perturbé, Milo est réintégré dans le groupe, à condition de suivre une thérapie et d'être chaperonné par la sous-inspectrice Rebeca Mercader. Ensemble, ils se lancent sur les traces d'un cruel tueur qu'ils soupçonnent prêt à récidiver; théorie qui se confirme quand un deuxième notable de la ville est enlevé.
Lire Le bourreau de Gaudi, c'est d'abord visiter Barcelone en passant par l'héritage que lui a laissé le génial architecte, la Pedrera, le parc Güell, la Sagrada Familia, entre autres. Mais la visite est loin d'être touristique puisque le propos de l'auteur est surtout de dénoncer les côtés sombres de la capitale catalane : tourisme à outrance, expropriation en masse, pouvoir aux mains d'une centaine de riches familles bien établies et souvent corrompues. Ces facettes de la ville, mises en lumières avec une certaine insistance, finissent d'ailleurs par lasser le lecteur qui n'en peut plus de tant de noirceur et de perversité. L'écriture lourde n'arrange pas l'affaire et la profusion de détails inutiles non plus. On pourrait aisément utiliser ce polar à la place d'un guide Michelin pour conduire dans les rues de la ville, tant le parcours automobile des protagonistes y est décrit avec minutie.
Autre défaut de taille, la psychologie des personnages qui ne fait pas dans la dentelle. Le gros pervers sexuel qui entraîne dans son sillage un tas de gros pervers, à croire que tous les notables barcelonais se vautrent dans la luxure, la juge incorruptible, les flics détestables, le chef de groupe qui n'est pas issu des rangs de la police et donc ne peut être un bon chef, le tueur ravagé par des blessures d'enfance, et, bien sûr, le héros héroïque, Milo Malart. Un flic heureux et bien dans sa peau aurait fait tâche dans le paysage, il est donc très très perturbé. Et pour cause ! Son neveu s'est suicidé avec son arme de service, son frère le déteste, sa femme l'a quitté, son père est à l'asile pour cause de schizophrénie et bien sûr tous ses collègues se méfient de lui. Heureusement, il est très doué dans son métier, grâce d'ailleurs, non à son flair, mais à son ''antenne parabolique'' qui le guide dans les pas du tueur et surtout dans sa tête, lui permettant de presque lire ses pensées et de prévoir ses actes. Son physique n'est pas détaillé mais il doit avoir un charme fou malgré son manque de sommeil et sa tendance à fuir le rasoir puisque son chaperon, la sous-inspectrice Mercader, fan de toutes les branches de la police américaine dont elle arbore les T-shirts jours après jours, lui tombe dans les bras sans qu'il ait à tenter le moindre geste galant. Il la rabroue systématiquement, lui parle comme on ne parlerait pas à un chien, et, quand il se laisse aller à sa tendre nature, l'appelle ''vilaine fille'', ce qui est particulièrement agaçant. Bref, à part bavarder sans cesse, poser des questions stupides et vouloir encore et encore coucher avec lui, elle n'est d'aucune utilité, et ce, bien qu'elle ait effectué un stage à Quantico ...sauf peut-être quand Milo la guide sur le chemin de la vérité.
Bref les 400 premières pages sont terriblement bavardes, entre errances dans les méandres de la psychologie de Milo, théories sur l'architecture et la franc-maçonnerie, vaines recherches et parcours fléchés dans les rues de Barcelone. Heureusement, tout s'accélère dans les 200 dernières pages, le roman prend enfin son rythme de croisière mais il est trop tard, on est lassé, fatigué, déçu et on termine en espérant ne plus jamais croiser la route de Milo, Rebeca et Barcelone. Dommage !
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