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Second roman publié de l'auteur, ce très singulier bon dieu s'en fout que l'on peut facilement qualifier d'existentialiste confine au glauque absolu.
Pour andré héléna, la liberté et le bonheur ne se trouvent pas forcément de l'autre côté des barreaux et des grilles. les années cinquante sont blêmes et blafardes. le monde est une prison pour l'antihéros sorti de nulle part, errant sous la pluie nocturne dans une ville sans nom, avant de retourner au néant. c'est une oeuvre fondatrice et caractéristique du noir, tout en ombres, en chuchotements, en silence et en ténèbres.
Yvan audouard parlait justement à son propos de " roman gris ". le gris de la vie renvoie à celui d'une époque en grisaille avec ses ruines, ses immeubles et jardins en déserrance ou ses bidonvilles. le bon dieu s'en fout est un chef-d'oeuvre, au même titre que monsieur ripois, une si jolie petite plage ou sombre dimanche. il y a du pavese et du bataille chez andré héléna qui n'en a pas fini, de son grand nuage noir, de porter la révolte dans le bleu du ciel.
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