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Le bonheur, qu'est-ce que c'est ? Ce qui relie les trois nouvelles qui composent ce recueil de Runar Schildt, c'est sans doute la quête du bonheur. Celle de l'architecte Robert Wiesel, amoureux depuis toujours de Mary, la femme de son ami Eril von Wahl, comme celle de la fragile émigrée Zoïa qui se morfond dans une ville de province finlandaise ou encore celle de Jacob Casimir, écrivain en panne d'inspiration. Et que dire des autres personnages de ces récits : Mary est elle aussi en pleine quête tout comme Veronica, la voisine de Jacob Casimir, quant à Youri, le frère de Zoïa, il cherche des expédients pour supporter l'existence. Quelles que soient les solutions trouvées ou envisagées, cette quête du bonheur s'avère bien délicate et difficile. « Dans la littérature suédo-finlandaise de son temps, Schildt fut, avec son style clair et souple, avec sa technique magistrale, un des plus éminents peintres de l'homme ; sa profonde compassion alla aux gens faibles, isolés, voués à la ruine. L'ironie de ses nouvelles helsinkoises cache une sensibilité et une fragilité qui devaient trouver une expression touchante et nette dans son dernier recueil Le bois des sorcières (1920), étude objective du tragique destin de l'artiste », nous dit Aimo Sakari dans son Manuel de littérature finlandaise.
Finlandais d'expression suédoise, Runar Schildt (1888-1925), fils d'une famille aisée de la bourgeoisie, se consacre à la littérature dès la fin de ses études et débute en 1912 avec le recueil Eros le victorieux où, d'après Jaakko A. Ahokas, « il cherchait à composer des histoires bien construites, écrites avec élégance et sur un ton légèrement persifleur, à l'effet final soigneusement ménagé, mais on y voit pourtant apparaître aussi sa sensibilité, qui lui fait volontiers décrire des individus qui souffrent de la brutalité ou simplement du caractère mesquin des hommes et de la vie qui les entourent, mais qui sont pourtant incapables de s'en séparer complètement. » Obsédé par la peur de voir son inspiration s'épuiser, la mort ne cessant de hanter son oeuvre imprégnée de mélancolie, Runar Schildt se suicide le 27 septembre 1925 à Helsinki.
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