Le Bézot du Quai Nord nous transporte sur les rivages charentais à la découverte d'une histoire de famille et de l'amour naissant d'un jeune homme pour son père disparu. Faut-il des drames pour que l'amour jaillisse finalement entre les membres d'une même parenté ? L'auteur nous livre ici, entre souvenirs d'enfance et évènements dramatiques, ses pensées sur la génétique de l'amour filial, et sa douleur ne semble que plus vive au fur et à mesure qu'il se dévoile. Les cicatrices se referment d'autant plus vite dans l'eau salée, dit-on, mais dans ce livre l'océan a tendance à engloutir personnages et sentiments.
Michel Herbert, niçois du bout du monde, s'adonne à l'écriture depuis qu'il est professeur de Français Langue Étrangère à Manille aux Philippines. Enfant, il séjourne de nombreux étés sur le littoral charentais qu'il revisite avec nous. Des passages autobiographiques se mêlent subtilement à ce roman d'aventure. Les portraits qu'il croque, tel l'artiste qu'il est dans sa nouvelle vie, nous font découvrir des personnages attachants et énigmatiques.
Après une carrière de Commercial-Export dans une grande société aéronautique et spatiale française, il s'installe aux Philippines où il officie aux fourneaux de son restaurant français. Il écrit romans et essais, catharsis nécessaire et passion avérée, dans le but de nous faire partager ses émotions et ses expériences et continue de peindre des tableaux abstraits.
Ce premier roman emmène le lecteur dans un voyage philosophique et poétique où émotion et pointes d'humour se côtoient. C'est le deuxième livre publié par cet auteur de talent.
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