D'un côté, il y a Mireille et tout le cataclysme médical qui la maintient en vie, mais pour combien de temps encore ? De l'autre côté, il y a la figure de Dino, époux adultère, pervers narcissique. Il la déteste, mais n'en travaille qu'avec plus de cynisme pour édifier son dessein.
Il y a le domaine de Rochegude. Il y a le Racati, les immeubles et les terres, et toutes leurs promesses. Une bastide sur une colline où se prépare, dans les esprits du moins, une réception : celle d'une mort programmée, celle où Mireille, en un sens, désire probablement s'enfoncer pour y retrouver le chemin de tous ses proches, défunts.
Pour la rémission de son esprit, pour ne plus lutter, ne plus échouer dans son amour dévorant, complexe et indécis pour Dino. Des années d'affection pieuse, d'espoir, qui ont fait de sa vie une énigme.
Un livre rempli de véracité sociale et d'émotions, où l'intrigue ne contrarie pas un jaillissement verbal et un raffinement psychologique très pointu.
Le baiser de l'orchidée : un roman de passion, de toutes les passions, celles d'un arriviste, celles des êtres aimés.
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