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L'avenir d'une désillusion : faut-il encore enseigner la philosophie au lycée ?

Couverture du livre « L'avenir d'une désillusion : faut-il encore enseigner la philosophie au lycée ? » de Henri De Monvallier aux éditions Le Passeur
  • Date de parution :
  • Editeur : Le Passeur
  • EAN : 9782368909850
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En France, le cours de philosophie au lycée est sacralisé depuis deux siècles. À la fois initiation et couronnement, il est censé ouvrir aux élèves les portes de la « réflexion », du jugement et de l'« esprit critique ». Comment s'étonner dès lors qu'au moindre changement de programme, les... Voir plus

En France, le cours de philosophie au lycée est sacralisé depuis deux siècles. À la fois initiation et couronnement, il est censé ouvrir aux élèves les portes de la « réflexion », du jugement et de l'« esprit critique ». Comment s'étonner dès lors qu'au moindre changement de programme, les professeurs de philosophie nous disent que c'est la civilisation qu'on assassine ? Que toute réduction des heures de philo au lycée mène inéluctablement au règne de la bêtise et de la barbarie ?
Lors du premier cours de philosophie, dans la torpeur finissante de l'été, le professeur explique à ses élèves de terminale que désormais on va enfin vraiment « réfléchir » et qu'on pourra poser toutes les questions possibles : rien n'est jamais acquis, rien ne doit être tenu pour évident, tout peut être remis en doute, interrogé, questionné, « problématisé ». Mais si les professeurs de philosophie, qui se prennent parfois pour de véritables philosophes, veulent bien tout interroger et tout remettre en question, ils deviennent très sourcilleux et pour le moins susceptibles quand on commence à « problématiser » leur propre discipline et à analyser la représentation qu'ils se font de son importance réelle ou supposée. C'est ce qu'Henri de Monvallier a voulu faire ici : poser aux professionnels du questionnement des questions qu'ils ne se posent pas et qu'ils ne veulent pas (se) poser pour des raisons à la fois de bienséance corporatiste et d'idéologie professionnelle.
Après une dizaine d'années d'enseignement en lycée, d'expérience sur le terrain et autant de réflexion sur le cours de philosophie, l'auteur en vient à s'interroger sur la nécessité du cours de philosophie, au lycée et particulièrement en terminale. Quels sont ses effets réels sur les élèves ? Remplit-elle encore aujourd'hui sa fonction d'éveil ?

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