80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Conçu autour d'une anthropologie de l'objet, cet ouvrage propose une approche de l'objet africain à travers l'étude du parcours des objets royaux d'Abomey (ancienne capitale du Royaume précolonial du Danhomè, Bénin actuel), en soulignant aussi bien les enjeux anthropologiques, esthétiques, historiques, muséographiques que politiques.
Mécènes d'artistes dans l'Afrique précoloniale, les rois du Danhomè (actuel Bénin) ont favorisé depuis le XVIIe siècle les avant-gardes artistiques dans leur capitale, Abomey, jusqu'à la colonisation française en 1892.
Suivre la vie de cet art de cour depuis leur lieu de création jusqu'à ceux qui le manipule et/ou le contemple permet de croiser l'histoire d'un puissant royaume africain impliqué notamment dans la traite des esclaves. D'Abomey à Paris, à Londres ou encore à Rio de Janeiro, ces objets circuleront de manières différentes, du cadeau diplomatique au don en passant par le butin de guerre. Cette « biographie » de plusieurs centaines d'objets aboméens aborde les différentes méthodes de conservation, d'exposition et de régimes de valeurs sur plus de deux siècles en Afrique, en Europe et en Amérique. Deux temps se distinguent, celui de la royauté et celui au lendemain de la colonisation, où cet art de cour sans roi prend un nouveau virage patrimonial. Cet ouvrage propose une approche de l'objet africain en soulignant aussi bien les enjeux anthropologiques, esthétiques, historiques, muséographiques que politiques.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année