Aujourd'hui, les explorateurs de la BD reviennent !
L'apocalypse annoncée il y a un an n'aura finalement pas lieu ! Tandis que l'humanité tout entière célèbre la nouvelle, Magda, 14 ans, est dévastée. Pourquoi ? Pour le comprendre, il faut revenir en arrière, à ce jour où Magda décide qu'elle mourra sans regrets. D'amours maladroites en paradis artificiels, sous le compte à rebours des saisons, la jeune fille se découvre à elle-même, dans un monde d'adultes dépassés par les événements.
Aujourd'hui, les explorateurs de la BD reviennent !
La fin du monde est annoncée, dans tout juste un an.
C'est perturbant pour tout le monde bien sûr, les comportements des adultes s'adaptent, beaucoup d'écoute de soi / d'égoïsme exacerbé.
Mais c'est particulièrement perturbant à l'âge de l'adolescence. Là où les enfants gagnent (?) en maturité et recherchent spontanément les limites de l'interdit. Par manque de temps de vie, les choses se percutent, s'accélèrent, se précipitent.
Plus dure sera la chute...
On commence la bande dessinée par l'annonce de l'apocalypse qui n'a pas eu lieu, que Magda vient d'apprendre. Seulement, au lieu de célébrer la nouvelle, Magda est horrifiée par cette annonce, refuse que cela soit réel. Pour elle, l'apocalypse devait arriver. Pour comprendre sa réaction, nous remontons alors dans le temps, au moment de l'annonce de la fin du monde qui aura lieu un an après.
On rencontre alors les différents personnages, notamment les amis de Magda, Julie et Léon.
L'annonce se déroule dans leur collège, et à partir d'ici, la vie qu'ils ont jusqu'à alors va changer. Nous sommes alors au printemps et on va voir petit à petit les gens se laisser consumer par cette annonce.
Dans cette bande dessinée, j'ai trouvé Magda, une jeune fille de treize ans, très touchante. Dès lors que l'annonce de la fin du monde, elle décide de vivre sa vie à fond, de profiter avant de mourir. Elle accepte la mort telle qu'elle est, et ne cherche pas à la nier. Au contraire, elle affirme les choix qu'elle fera et dit haut et fort que de toute manière, tout le monde mourra, quoi qu'on fasse. On suit donc une jeune adolescente réaliste qui va enfreindre tout ce que lui conseille sa mère, afin de profiter de sa dernière année de vie. Elle va alors grandir très vite, devenir une femme, bien plus vite qu'elle ne l'aurait fallu. Elle découvre les difficultés de la vie, une partie de l'amour, les déceptions. Malgré le manque d'immaturité et d'égoïsme dont faisait parfois preuve Magda, je n'ai pas pu lui en vouloir, étant donné le contexte destructeur pour la population.
On rencontre aussi son ami Léon, très touchant lui aussi, ainsi que son amie Julie, sa soeur, sa mère. Des personnages qui ont chacun une grande importance dans cette année spéciale de la vie de Magda.
Pour l'histoire, elle est construite selon les saisons : chaque partie de l'histoire est divisée selon une saison, après qu'on ait pu découvrir le prologue avec l'apocalypse qui n'a pas eu lieu. On suit Magda dans un monde où les gens sont brisés, et on ressent cette ambiance particulière tout le long de la bande dessinée, une ambiance devenant même parfois oppressante. On sent la tension des gens, qui font des choix entre rester ou partir, profiter ou attendre sagement la mort. Une ville où le temps est comme stoppé, où des gens parfois devenus des zombies dans la façon de vivre, des personnes qui se laissent mourir, des gens en détresse... Tout est fait pour nous plonger dans cette ambiance particulière, tragique, oppressante.
Pendant ce temps, on suit Magda dans ce monde, en essayant de grandir vite afin de profiter avant sa mort. Elle ne veut pas mourir alors qu'elle est seulement une adolescente, elle veut mourir en tant qu'adulte. Elle va jouer avec l'interdit pour cela, partir de plus en plus souvent de chez elle, et c'est avec elle qu'on découvre ce monde mourir.
Après avoir suivi Magda durant cette année, on la retrouve au même moment que le prologue, à l'annonce de l'apocalypse qui n'a pas eu lieu avec des dessins d'un autre angle de vue, avant de continuer l'histoire après cette annonce. Un épilogue qui m'a marqué, par sa réalité, et par sa conclusion.
Le dessin est plutôt adapté à l'ambiance, avec des traits qui continuent leur chemin même après que l'objet soit fini, et des couleurs toujours adaptées à la situation du moment. C'est un style de dessin que j'ai vraiment apprécié.
Personnellement, j'ai du mal à mettre des mots sans me répéter sur cette histoire, mais ce qui est sûr, c'est que j'ai vraiment beaucoup aimé cette bande dessinée. Les dessins sont très beaux malgré une simplicité apparente et l'histoire de Magda m'a touchée, par son envie féroce de vivre malgré la mort omniprésente, par ce qu'elle a vécu de part les choix qu'elle a fait, pas toujours très acceptables, mais compréhensibles au vu de la situation de l'histoire. La fin est marquante, et signe parfaitement la fin de la bande dessinée, elle correspond vraiment bien à l'histoire qu'on a suivie. Cette bande dessinée fait réfléchir aussi, sur ce qu'on ferait si nous étions à sa place, sur la vie, sur la valeur des choses.
Une bande dessinée assez bouleversante que je recommande donc beaucoup, et qui devrait plaire à de nombreuses personnes.
Tout plaquer pour changer de vie et profiter de cette dernière petite année qui nous reste ? Ou tenter malgré tout de continuer sa vie, être avec ses proches et surtout ne pas trahir ses valeurs ? Les différents personnages de cette BD prendront chacun leur chemin. La vie devient plus intense, les expériences se vivent en accéléré : surtout ne rien regretter. Magda réagit avec distance dans un premier temps puis décide rapidement de profiter de cette nouvelle liberté. Mais à quel prix ? J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée dans laquelle les personnages sont soumis à des sentiments parfois contradictoires. Révélatrice de la nature humaine, la fin du monde engendre des attitudes si différentes et ambiguës. Pas d’angélisme ici, notre héroïne ne sera pas toujours épargnée. Je pense que c’est une histoire qui peut parler au plus grand monde. Il ne s’agit pas tellement d’une BD de science-fiction mais plutôt de se demander quelles seraient notre réaction face à une telle annonce. Une très bonne lecture et ce jusqu’au dénouement, particulièrement marquant et fort.
Ce livre m'a tenté par sa belle couverture.
Les illustrations sont très réussies et les couleurs assez sombres représente très bien la fin du monde. À travers ce livre on découvre comment certaines personnes réagiraient face à l'apocalypse, certains ne changeraient rien, d'autre changeraient tout, leurs façons d'être, vont profiter de ce qui louperez si l'apocalypse aurait lieu.
Ce livre montre la dure réalité de la vie de nos jours. La jeunesse, avec les enfants qui grandissent bien trop vite par rapport à l'heure âge.
Les Auteurs, ont découpée le livre en quatre saisons, ce qui nous permet de voir l'évolution de leur vie sur l'année avant l'apocalypse, ont fait face à des moments normaux comme à des moments durs.
En revanche, ce que j'ai moins apprécier c'est le comportement de Magda, d'accord c'est la fin du monde, d'accord elle se rebelle mais, elle n'a que treize ans !
Découvrir sa dernière année de vie est assez "dur", on voit pleins de choses, on voit tout ce qu'elle veut faire avant de mourir , on peut dire au moins qu'elle aura quasiment rien loupé durant sa jeune vie.
http://thereadinglistofninie.com/chloe-vollmer-lo-carole-maurel-lapocalyspe-selon-magda
Tout d’abord je tiens à remercier Lecteurs.com pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance dans le cadre de l’explo’book.
C’est la seconde fois que je participe à l’opération sur le site lecteurs.com, cette fois-ci les bande-dessinées étaient à l’honneur, et je dois avouer que j’étais très tentée par celle-ci, car je trouvais que la couverture était très belle. J’ai donc tenté ma chance en espérant que je serais sélectionnée car j’étais sûre qu’elle pourrait aussi convenir à ma fille.
Les illustrations sont vraiment très bonnes, le trait est fin, incisif et très expressif et c’était un régal de découvrir les dessins réalisés par Carole Maurel. Les couleurs sont sombres et représentent cette atmosphère de fin du monde qui nous est relatée. J’ai découvert sa page facebook en terminant ma lecture et en faisant des recherches pour mon ressenti.Elle nous fait découvrir son travail sur les planches du livre et d’autres de ses illustrations.
Le scénario du livre est réalisé avec brio par Cloé Vollmer-Lo, il est coupé en 4 parties qui représentent les saisons d’une année. On y découvre Magda à l’aube de son 13eme anniversaire. Elle n’est encore qu’une petite demoiselle et du jour au lendemain elle va se retrouver catapulter dans une quatrième dimension, la fin du monde est annoncée dans un an. Magda n’a rien vécu sa vie ne peut pas s’arrêter ainsi, elle n’a jamais embrassée de garçons, n’a pas eu de petits amis, n’a pas profité de la vie car à son âge elle attendait autre chose que de savoir qu’elle allait mourir bientôt.
Par certains moment j’ai été légèrement dérangé dans ma lecture par ce que faisait Magda, elle a l’âge de ma fille (je crois que j’ai facilement pu m’imaginer ma fille) et je dois avouer que chacun voit sa propre fin mais pour moi elle a dépassé certaines limites, elle n’était pas encore vraiment en âge de faire certaines choses et je n’ai pas spécialement aimé ces moments dans le livre.
Alors je me mets à la place de Magda et je me demande ce que je ferais s’il me restait une année à vivre et je ne peux qu’être d’accord avec le fait qu’elle ait besoin de vivre et découvrir le monde, mais je reste tout de même une maman et je dois avouer que si cela devait arriver à ma fille j’aimerais avoir un meilleur rôle que celui de la mère de la demoiselle.
Découvrir la dernière année de Magda est tout simplement bouleversant et plein de désespoir. Mais cela démontre aussi que tout est possible quand on croit la fin proche.
Je remercie Lecteurs.com et les Éditions Delcourt pour ce service presse. Je lis peu de BD, mais lorsque c’est le cas, je les choisis avec soin. Avec L’apocalypse selon Magda, j’ai passé un moment dérangeant, mais aussi très émouvant. L’objet-livre est particulièrement beau, avec des dessins en couleur pleins de finesse et de délicatesse.
L’histoire raconte le parcours de Magda. Elle a treize ans lorsque les scientifiques s’accordent pour dire que dans une année jour pour jour, le monde va disparaître. Face à cette catastrophe imminente à laquelle personne ne peut espérer réchapper, Magda va décider de vivre sa vie à sa façon. Comment continuer à se lever le matin en sachant qu’une épée de Damoclès se trouve au-dessus de sa tête ? Cela vaut-il encore la peine d’aller au collège, de s’échiner au travail et de vaquer à des occupations vides de sens ? Magda, elle, est à un tournant de sa vie, et elle a pris sa décision. Cette année, c’est celle de ses quatorze ans, et elle souhaite la vivre à fond, sans limites, sans interdits.
Cette histoire m’a plongé dans un abîme de tristesse. C’est sombre et intime, et à travers une sensibilité que les dessins retranscrivent à merveille, on découvre ce que pourrait être notre monde face à pareille échéance. Magda est une jeune fille que j’ai apprécié suivre. Physiologiquement parlant, elle traverse une période complexe, celle d’une adolescente qui manque de repères, qui voit sa vie se déliter lentement. Ses choix, ses désirs et ses erreurs se révèlent parfois lourds de conséquences.
En résumé, c’est une bande dessinée toute en justesse, qui derrière son côté dramatique cache énormément d’émotions refoulées et de non-dits. J’en suis ressortie assez déprimée et les larmes aux yeux. Une jolie histoire, vraiment.
#Explorateurs de la BD
« La fin du monde n’a pas eu lieu ». L’histoire commence avec l’annonce de cette nouvelle. Une bonne nouvelle en soit. Cependant, cette nouvelle ne semble pas réjouir la jeune Magda. Pour comprendre cela, les auteures nous ramènent un an plus tôt, au jour où l’adolescente apprend la triste nouvelle : dans un an, ce sera la fin du monde, tout le monde mourra. Le reste de l’histoire raconte les choix respectifs que Magda et ses proches font quant à la manière de vivre cette dernière année de leur vie. Des choix pas toujours faciles, surtout à l’âge de Magda qui est en phase de devenir une jeune femme…
J’ai beaucoup apprécié cette lecture. Les auteures racontent avec brio cette question que nous nous sommes tous posée un jour : que feriez-vous si vous appreniez la date de votre mort ? Choisirez-vous de continuer à vivre comme si de rien n’était ? Abandonneriez-vous tout pour vivre ce qu’il vous semble être votre bonheur ? En profiteriez-vous pour expérimenter tout ce que vous n’avez encore jamais fait ? Tout au long de l’histoire, le lecteur fait face à sa propre mortalité ; et même si l’on ne conçoit pas toujours les choix faits par les différents personnages, on ne peut ni les juger ni les blâmer: ferions-nous mieux?
Au-delà du récit, le dessin m’a également beaucoup plu. Le trait reste assez simple, pas trop surchargé, ni trop simpliste. Juste comme je les aime. Le tout en couleur, des couleurs qui conviennent parfaitement à l’atmosphère.
Note #Explo’BD : 7/10
Magda a 13 ans, demain c’est son anniversaire, elle l’espère, sa journée sera belle. Mais hélas, ce jour-là, le monde entier apprend avec stupeur, et tous les scientifiques s’accordent pour le dire, que la fin du monde est pour dans un an. C’est sûr, c’est évident, rien ne peut contredire cette dramatique affirmation.
Comment réagir lorsque l’on apprend une aussi terrible nouvelle ? Vivre tout ce qu’on n’aura jamais le temps de vivre ? Continuer comme avant ? Se tourner vers le mysticisme ? Aller à l’école, au collège, au travail ? Magda devient une jeune femme, période normalement particulièrement importante dans une vie. Elle a envie de découvrir l’amour, premier baiser, premiers amours, de rencontrer de nouveaux amis, faut-il goûter à tout ce qui est défendu, aux paradis artificiel, jouir de la liberté d’aller et d’agir, tout vivre. Autour d’elle tout un monde s’écroule, où est la vérité, la question est difficile...
Un an, c’est tout juste quatre saisons, quatre saisons qui découpent l’histoire. Des couleurs sombres, parfois tristes, des plans de foule, de rues, ou au contraire des plans rapprochés nous emmènent au cœur de l’intimité de Magda. L’année se déroule sous nos yeux avec toute la complexité des réactions engendrées par le désespoir quand la fin est inéluctable.
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