Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
À l'orée de la quarantaine, Charlotte s'interroge sur son avenir professionnel et son désir d'enfant. Lorsqu'elle apprend que son premier amour est l'une des victimes d'un tueur en série qui sévit à Paris, elle replonge dans son histoire, plus tortueuse que dans ses souvenirs. À vingt-six ans, Zoé vit les dernières années de sa carrière de mannequin. Solitaire, elle ne se confie qu'à son cousin, le policier en charge du dossier le plus chaud du moment. Dans un bar, elle croise la route de la mystérieuse Maya, qui la sort de son quotidien pour l'entraîner vers un monde plus excitant. Et plus dangereux. Officiellement décédé depuis un an, Alexis revient à Paris pour venger un ancien compagnon d'armes victime du tueur en série. Pendant de longues années, tuer pour la France a rythmé ses missions. Aujourd'hui, c'est personnel...Bien que leurs histoires et leurs buts soient différents, Charlotte, Zoé et Alexis empruntent des voies destinées à se croiser dans l'ombre d'un assassin qui poignarde ses victimes et qui signe ses meurtres en passant sa lame sur leurs lèvres.
#Lamesurleslèvres #NetGalleyFrance
Je ne connaissais pas ce Loïc Henry, auteur qui a publié des Nouvelles, des livres de Science-Fiction et dont « Lames sur les lèvres » est le premier roman. Un suspense inédit sorti le 4 mars 2021 aux Editions Hugo & Cie.
Le graphisme de la couverture, signé Emmanuel Pinchon, ne passe pas inaperçue. Un demi-visage de femme, l’œil grand ouvert, d’une fixité surprenante et les lèvres cachées par une lame de couteau affûtée qui, on le devine, fera beaucoup de dégâts dans ce roman.
Ce livre est complexe. Il tourne autour de 3, 4 personnages qui ont bien plus de liens entre eux qu’ils ne le pensent et chacun est typé dans son caractère, son activité et ses buts. Il y a Charlotte, jeune quadragénaire pressée d’avoir un enfant et prête à tous les moyens pour y arriver, Zoé, 26 ans, une mannequin qui voit sa fin de carrière se profiler sans discerner d’appel issu du cinéma ou des grandes marques qui pourraient rêver d’elle comme égérie et Alexis, personnage énigmatique, ancien légionnaire et tireur d’élite, snipper pour la France, qui est bien présent, décidé à respecter sa promesse, mais qui, par contre, est officiellement mort et enterré avec tous ls honneurs de la patrie depuis un an. N’empêche, le code de la Légion est connu : une dette est un devoir, une promesse ne peut qu’être tenue !
Et puis, autour d’eux gravitent une série impressionnante de personnages plus ou moins secondaires, plus ou moins droits dans leurs bottes, plus ou moins morts ou en passe de l’être sous les coups de couteau du tueur signant ses crimes en fendant les lèvres d’un coup de lame. Et ceux qui ne sont pas destinés au statut de cible, il faut s’en méfier aussi, peut-être sont-ils le tueur.
Henri Loïc mène l’affaire avec une structure de récit répétitive et propice à semer un peu (trop) de confusion puisqu’il donne la parole au trio de premier plan, chacun parlant en je et le tueur assurant les intermèdes, face cachée, mais toujours appuyé sur l même je.
Bref, le lecteur n’a qu’à s’y tenir et rester vigilant, ce qu’il fera sans doute tant l’envie de comprendre est grande et ressentie comme à la portée de qui tient le livre en main.
Le final, et c’est dommage, n’atteint pas la tenue en haleine du corps de ce suspense. Tout nous est déversé, un peu abruptement, comme si « il fallait bien finir » et que cela ne servait à rien d’épiloguer sur ce que le lecteur a compris. Et s’il n’a pas compris tout, tant pis, il n’a qu’à lire des romans avec moins de personnages et un tricot d’indices à grosses mailles, bien visibles et compréhensibles pour lui.
Quoi qu’il en soit, merci à NetGalley France et aux éditions Hugo pour l’envoi de ce livre tout neuf. Un petit tour sur le catalogue de cette maison d’édition me laisse de nouvelle envie de lire et de mieux découvrir quelques auteurs ou autrices de chez eux. Décidément, ce n’est pas encore aujourd’hui que la pile à lire va entamer sa cure d’amaigrissement. Et c’est tant mieux !
Lame sur les lèvres est un roman noir à plusieurs voix : le point de vue d’un personnage, à la première personne, retranscrit dans des « stance » (monologue) apporte peu à peu un éclaircissement sur l’intrigue. La trame de base : un tueur sévit au coeur de Paris en égorgeant ses victimes et en apposant sa « signature » sur chaque corps: les lèvres de ses proies sont tranchées… L’enquête menée par Grégoire, lieutenant de la criminelle, piétine rapidement. Les personnages que l’on croise dans ce récit semblent n’avoir aucun lien entre eux. Il y a Charlotte, une célibataire endurcie qui approche la quarantaine et qui entame un congés sabbatique avec la ferme intention de concevoir un enfant. Pour cela elle est prête à tout pour lui trouver un géniteur. Il y a Alexis, un ex- militaire de la Légion Etrangère, ex de la DGSE qui évolue sous une fausse identité et cherche à se venger du meurtrier d’un ancien camarade militaire, à qui il doit la vie. Cet ami, prénommé Marin est une des victimes de l’égorgeur. Et puis, nous suivons Zoé, mannequin de vingt six ans qui voit la fin de sa carrière approcher et doit sérieusement penser à se reconvertir. Zoé n’est autre que la cousine de Grégoire, le policier en charge de l’enquête…
Si dans un premier temps, il m’a semblé ardu de suivre ces différents personnages, surtout en raison de l’emploi du « je » pour une personne différente à chaque chapitre, je me suis malgré tout laissée embarquer par cette intrigue. Cela vaut surtout à l’écriture de l’auteur qui emploie un vocabulaire riche, recherché et précis, offrant à ses personnages un portrait prés pointilleux. C’est avec aisance que je me suis imprégnée de chacun d’eux, de leur vision du monde souvent approfondie et subtile. A aucun moment l’auteur ne cherche la facilité en donnant à ses protagonistes des caractéristiques quelconques.
J’ai en revanche été moins séduite par le déroulement du récit et l’enquête en elle-même: le policier étant un personnage secondaire, on a peu d’information sur l’enquête, hormis par ce qu’il veut bien confier à sa cousine Zoé. Toutefois, à aucun moment je n’ai perdu le fil du récit car j’avais envie de connaître le lien entre ces protagonistes, et savoir ce qu’ils allaient devenir. Je me suis doutée de certaines choses avant l’heure mais le dénouement que nous propose l’auteur est satisfaisant.
Je remercie Hugo Poche Thrillers pour cette découverte ainsi que Net Galley !
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