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Carla est une femme de quarante ans, encore belle, riche, et qui a "tout pour être heureuse", comme on dit, sauf l'essentiel : un amour. Veuve d'un Américain qu'elle a épousé par faiblesse pour sa fortune, cette italienne vit dans le souvenir d'une aventure de jeunesse qu'elle n'a pas osé défendre contre les tentations de la sécurité. Qu'est devenu le jeune et beau Dino, qu'elle a jadis aimé ? Vingt ans après, tout en sachant la vanité de ce retour sur le passé, Carla est revenue à Venise avec l'espoir de le retrouver, et surtout pour le plaisir amer de ressusciter son bonheur d'autrefois, dans un décor qui, lui, n'a pas changé.Antonella, originaire d'une petite ville du sud de l'Italie, frise également la quarantaine. C'est presque une "vieille fille" déjà, sans argent, sans espoir, et pour qui ce séjour à Venise en voyage organisé est une dernière folie, dont elle rêvait depuis des années. Ces deux femmes si semblables et si différentes à la fois se rencontreront par hasard. L'air de Venise fera le reste. Une bizarre amitié les lie soudain, éphémère et profonde. Ensemble, elles vont aller au devant de leurs illusions, de leurs déceptions. Carla pourra-t-elle remonter le temps, abolir son passé ? Antonella saura-t-elle se libérer de ses obsessions pour accueillir la chance qui s'offre à elle ? Cette double quête nous saisit et nous envo-te sans peine. Avec un talent de romancière, Solange Fasquelle sait animer ce récit adroitement construit, et confirme, au fil de scènes très vivantes et parfois férocement satiriques, une sensibilité lucide, une compréhension vraie du coeur et de l'égoïsme féminin.
Deux femmes de quarante ans que tout oppose se lient d’amitié à Venise.
Antonella est une vieille fille pudibonde, aigrie qui s’offre un voyage organisé de huit jours dans une pension presque sordide.
Carla est veuve d’un riche américain, millionnaire, loge au Danieli. Elle est venue sur les traces de son amour de jeunesse avec lequel elle a vécu un an à Venise avant son mariage.
Dans des contextes sociaux différents, c’est la même solitude, les mêmes questionnements sur un bilan de vie.
J’ai été complètement prise par ce roman, arpentant les rues de Venise avec l’une ou l’autre, ou les deux à la fois, me reposant soit au Danieli soit dans la pension sordide.
Les deux femmes sont antipathiques et touchantes à la fois.
Très beaux portraits.
Par contre j’ai été un peu frustrée à la fin, j’aurais eu envie de continuer et de savoir comment s’étaient passés les trois derniers jours à Venise. Malheureusement, le roman s’arrête brusquement.
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