Jamais les médias n'ont été aussi puissants qu'aujourd'hui ; jamais on n'a autant «communiqué» - ou prétendu communiquer. pourtant, nous sommes toujours dans la préhistoire de la communication : la puissance des médias n'est ni maîtrisée ni contrôlée ; ses effets, pervers ou bienfaisants, sont loin d'être entièrement connus ; la communication, pléthorique, n'obéit à aucune règle.
Nous sommes tous sensibles à la pollution de notre environnement. mais sommes-nous bien conscients des risques que cette communication « sauvage » fait peser sur notre culture, sur notre qualité de vie, sur l'avenir des générations futures ?
Denis huisman tire ici la sonnette d'alarme. il suggère que se constitue, à l'image de la bioéthique chargée de surveiller et de contrôler les applications de la génétique, une infoéthique qui jouerait un rôle de régulation des phénomènes de la communication sociale ; il propose aux journalistes et à tous ceux dont le métier est d'informer, une déontologie rigoureuse ; il appelle de ses v?
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