"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avril 2019, le brigadier Aurélie Deletraz trouve par hasard, dans une sous-pente du commissariat de Saint-Avold, un paquet de pages qui l'intrigue : le récit anonyme d'une enquête hors norme qu'elle avait menée cinq ans plus tôt, et qui avait abouti à un classement sans suite. Troublée, elle persuade Céline Dumouriez, ex-journaliste à l'Express sortant de cure de désintoxication, de reprendre discrètement les recherches sur les disparitions, en juin 2014, de personnes soi-disant évaporées dans une lumière surnaturelle...
Ces phénomènes étaient-ils liés à l'assassinat d'Emmanuel Marchal ? Alice, qui allait se marier avec le jeune homme, était-elle victime d'hallucinations lorsqu'elle prétendait en avoir été témoin ? Pierre Orbain, industriel tyrannique condamné pour Le meurtre de Marchai, est-il la seule âme noire de cette histoire, ou bien est-ce quelqu'un d'autre, plus redoutable encore mais dissimulé, qui détient la vérité sur l'affaire Creutzwald ? Céline et Aurélie vont devoir faire taire leurs propres démons pour découvrir les traces de ce fantôme.
Et pour l'affronter...
L’affaire Creutwald est le premier roman que je lis de Thierry Berlanda . Constatation n°1: l’auteur a une imagination débordante. Constatation n°2 : l’auteur sait l’utiliser à bon escient pour en tirer un roman passionnant! Verdict : une lecture très sympathique, j’ai hâte de lire le suivant !
En 2019, la brigadière Aurélie Deletraz, découvre par hasard dans une sous-pente du commissariat de Saint-Avold, un carnet relatant une enquête hors-norme qu’elle avait elle-même menée cinq ans plus tôt : plusieurs personnes semblaient s’être évaporées dans une lumière surnaturelle mais l’enquête avait été classée sans suite. Intriguée, Aurélie contacte Céline Dumouriez une ex-journaliste et la persuade de reprendre les recherches sur ces étranges disparitions.
Le roman est divisé en deux parties. La première intitulée « Les Fantômes du Vernejoul » est le récit romancé d’un auteur inconnu de l’enquête menée en 2014 par Céline et Julien Valbaume, un stagiaire brillant et perspicace, fortement investi dans l’affaire. Le style de ce récit intrigue car il ne ressemble en rien à un rapport de police. Nous découvrons donc les faits par l’intermédiaire de ce carnet, retrouvé dans les combles du commissariat : disparitions soudaines entourées de lumières vives, une note de fantastique qui dans un polar pourrait en dérouter plus d’un… Je vous avoue que l’association polar et surnaturel me fait tiquer, mais j’ai accroché dès le départ grâce aux personnages, je les ai suivi les yeux fermés pour savoir où l’auteur allait nous emmener, en me disant que si j’étais déçue par la tournure que prendrait l’histoire, je ne serai pas déçue des personnages, qui sont vraiment passionnants.
Et j’ai eu bien raison car dans la seconde partie plus cartésienne intitulée « Le mystère du fort de Queuleu« , consacrée à l’enquête menée par Aurélie et Céline, l’auteur nous entraine de façon très habile sur de fausses pistes ponctuées de multiples rebondissements, nous balade à droite à gauche sans jamais nous perdre, et finit par nous livrer un dénouement des plus réalistes. Les lieux évoqués, le bassin minier lorrain, sont gorgés d’histoire, et cette énigme autour de « ce qui est et ce qui a été… » est l’occasion de nous plonger sur les traces du passé…
Cette enquête des plus sombres est donc servie par des personnages attachants auxquels je n’ai pas pu résister : deux personnages féminins forts se lient d’une belle et évidente amitié car toutes deux traversent une période difficile: Céline sort d’une cure de désintoxication, elle est fauchée, cherche le scoop pour être réhabilitée dans son équipe de presse… Aurélie est la mère désespérée d’un ado désoeuvré, dont le père l’a quittée pour la prof de français de ce dernier…. La relation de ces deux femmes est empreinte de complicité, les répartis font sourire, l’auto-dérision n’est jamais loin. Un pur régal ! Mention également pour le jeune stagiaire Julien Valbaume dont l’aplomb et la persévérance consterne et agace ses supérieurs, j’aurais aimé suivre ce personnage plus longuement!
Je remercie les Editions de Borée de m’avoir confié ce roman, je suis ravie de cette lecture que je vous conseille vivement !
Retrouvez mes chroniques sur https://loeilnoir.wordpress.com/
« Il suffit d’être dans ce qui a été »
Si je devais ne retenir qu’une phrase pour ce livre, ce serait celle-ci
J’avais hâte de découvrir ce livre de mon ami Thierry Berlanda, et je le remercie infiniment.
Au premier abord on commence par une histoire au pays minier de Lorraine, dans le passé, où un phénomène d’éclairs intenses suivis de disparitions se mélangent.
Je me dis ok on entre dans du fantastique et … et mais non !!!
On aborde l’enquête au présent et on vit, on participe avec Aurélie et Céline à cette ancienne affaire que la policière a envoyé à la journaliste en toute discrétion. Le rythme de cette seconde partie s’accélère et tout s’enchaine sans temps morts.
C’est très bien écrit, simple et efficace. J’ai beaucoup aimé cette lecture et je dirais que c’est un roman à ne surtout pas rater !!!
Et alors le twist, parce qu’il faut que je vous dise … cette finale … jamais, non jamais je n’aurais pu imaginer cette fin … c’est grandiose !!!!!
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !