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Avec "La vie au fond du coeur", Max-Médard d'Odzintoh signe ici une oeuvre sous-tendue par la greffe.Tiré de plusieurs sources, écrit avec une désolation lucide dont l'axe récurrent est l'absurde, soit sa propre impossibilité, le recueil s'étage sur plusieurs sens où l'inférieur introduit allusivement le supérieur. La célébration de l'échec devient l'objet de sa méditation. L'auteur s'inspire autant de Mallarmé que de Ronsard, en passant par Baudelaire ou Rimbaud. Mais lire d' Odzintoh, c'est aussi assister à l'osmose des cultures, à l'entredire francophone, et à la naisance d'une nouvelle lange, comme pour créer une autre façon d'habiter le monde. L'auteur rend possible le trait d'union entre l'Afrique et l'Europe: la greffe surgit comme l'essence de l'humanité, son destin même. Insistant sur la question de "l'autre", la plénitude poétique de la rime française s'accomplit dans la glossolalie du chant dansé de l'Afrique.
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