Curieuse de tout plus que dilettante.
Après une perte d'emploi, poursuit des études universitaires de sociologie, puis d'histoire de l'art au Moyen Age.
Passionnée d'ésotérisme, de poésie française, de films noirs américains des années 40/50 et de sa petite fille Garance.
" Le choc n'avait même pas été violent.
Le coup de frein a été sec. Le car a stoppé net.
Pas même un bruit de tôles froissées ; ça avait simplement fait boum en heurtant le car. Puis, plus rien en heurtant le sol si ce n'est ce petit bruit sourd et mat, à peine audible ; celui d'un tas de chiffons qu'on jette à terre.
Le chauffeur était descendu, hagard"
"- Je vous écoute. Décrivez-moi votre phobie (dans ses moindres détails si vous pouvez).
- Eh bien voila ! La nuit, chez moi, quand je suis seule, j'ai peur"
"Ce soir-là, seule dans sa chambre, l'héroïne tente, pour conjurer sa peur, de rester éveillée et, pour ce faire, elle parle, parle"
S'ensuit un long dialogue, plutôt une joute avec son " ego ", joute au cours de laquelle elle parlera de tout : de sa peur, de ses fantômes, de ses fantasmes, des hommes, des femmes, de la vieillesse, etc. ; avec humour et dérision, même quand ressurgissent les moments douloureux qui ont jalonné son enfance.
Mais pourra-t-elle guérir de cette phobie qui pourrit ses nuits oe
Le peut-elle ? Le veut-elle vraiment oe
N'est-il pas déjà trop tard pour le tas de chiffons ? "
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