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Avec ce premier roman salué par une critique unanime, Leonard Rosen introduit les mathématiques dans l'univers de John le Carré.
Arrière-petit-fils de Jules Henri Poincaré, dont les travaux sont à l'origine de la théorie du chaos, Henri Poincaré, commissaire à Interpol, est bien moins concerné par les équations que par le crime. Et pourtant- lorsque James Fenster, un mathématicien, est assassiné à Amsterdam dans des circonstances très mystérieuses - au moment de prendre la parole à une conférence sur le commerce mondialisé, le commissaire va commencer à s'intéresser de près à ses théories. Si l'enquête laisse apparaître un lien possible avec un étrange attentat kamikaze à Milan et la mort violente d'une jeune femme à Barcelone, Poincaré, seul contre tous, est persuadé que la solution réside dans les travaux de Fenster. Le chaos qui s'installe autour de lui et les multiples pistes que ses collègues s'apprêtent à suivre ne lui laissent que très peu de temps pour reconstituer un puzzle en effet très mathématique, aux enjeux et aux conséquences inattendus.
La Théorie du Chaos est un plaidoyer pour la nature humaine, fondamentalement irréductible à tous les modèles mathématique, statistique ou économique dans lesquels on tente en permanence de l'enfermer. C'est surtout un magnifique roman d'intrigue et de suspense, d'une rare intelligence.
Quand l'arrière petit fils de Henri poincare devient enquêteur.... Cela donne un roman intéressant, facile à lire, et ponctué de références aux mathématiques.
Il est assez difficile d’adhérer à un policier lorsqu’on croit deviner, en tout cas en partie, le twist final, et que l’on se rend malheureusement compte que l’on avait raison.
Au contraire, en lisant un policier, c’est se tromper que l’on veut, se faire promener, tomber dans les pièges, et non pas trouver ce qui est supposé tenir l’intrigue, l’enquête, et donc le livre.
L’intérêt en est en effet tout de suite diminué, et c’est le cas de ce qui s’est passé à la lecture de La Théorie du Chaos.
De surcroît, le côté « exotique du livre », qui peut fonctionner pour un lecteur outre-manche, à savoir que le personnage principal, Henri Poincaré, est francophile, passe beaucoup de temps à Lyon, et aime notre beau pays, perd largement de son intérêt pour le lecteur français.
Il faut reconnaître une certaine originalité tout de même au traitement de l’intrigue du côté scientifique et mathématique, mais le fil semble parfois surexploité, pour un besoin un peu inutile de complications.
Enfin, lorsque les liens familiaux sont supposés servir la fiction, il est préférable que le lecteur sente le message que l’auteur souhaite faire passer, mais lorsque les mots défilent sans qu’aucun sentiment réel transparaisse à travers les lignes, quand on se dit « cela aurait pu fonctionner, mais cela ne fonctionne pas », et bien, il est difficile d’adhérer au policier.
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