"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À se pencher, comme l'historien ou l'ethnologue, sur des mondes disparus, vient vite le temps où, par une sorte d'inquiétude spéculaire, sa propre « histoire » devient elle-même objet d'investigation.
Autrement dit : quelle est la source du désir de connaissance des autres ? Autrement dit encore : dans le colin-maillard des approches scientifiques, n'est-ce pas son propre visage, aux yeux bandés, que l'on cherche à palper, à reconnaître, de ses mains hésitantes ?
La Tête aux antipodes, c'est cela : tenter de retrouver la scène dont le jeu de l'érudition et du savoir est la répétition. Et, derrière tous les codes du récit autobiographique, dans une auto-exhibition interminable car se cachent derrière elle toutes les « histoires » des générations passées, il s'agit non pas de retrouver l'origine de l'historien ou de l'ethnologue, mais de découvrir que l'histoire de l'individu (l'auteur) est aussi longue et aussi oblitérée - comme on le dit d'un timbre - que l'histoire d'un peuple (le peuple kanak).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !