"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
La pensée et la réalité s'éloignent l'une de l'autre à une vitesse Grand V, selon un mouvement strabique divergent. La pensée louche sur sa perplexité abyssale, et la réalité devient de plus en plus louche.
Le seul moment fantastique est celui du premier contact, quand les choses ne se sont pas encore aperçu que nous étions là, quand elles ne se sont pas encore rangées par ordre d'analyse - ou, pour le langage, quand il n'a pas encore eu le temps de signifier - ou, pour le désert, quand son silence est encore intact et que notre absence n'est pas encore dissipée. Mais cet instant est éphémère, immédiatement révolu. Il faudrait n'être pas là pour le voir. Seuls peut-être les fantômes ont cette jouissance exceptionnelle. Et seul le fragment est assez rapide pour le saisir.
Deuxième volume du journal d'un intellectuel, où les fragments de la réflexion philosophique croisent au gré du temps les événements de l'histoire.
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