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Hier on ne parlait que de la mort de Dieu.
Aujourd'hui c'est, paraît-il, le retour du religieux avec une force déjà capable d'inquiéter et la crainte de la résurgence d'un vieux conflit : l'hostilité aux idéaux modernes qui ont produit la démocratie. Cette inquiétude est dans l'air, largement répandue. Seule peut y répondre la solution laïque. Contrairement à des idées entretenues, la laïcité n'est pas une simple neutralité de l'Etat et de l'école, mais leur engagement à assurer et à garantir l'exercice de toutes nos libertés.
Elle ne se résume pas non plus à l'idée de séparation d'avec le religieux, qui couperait court à toute relation. Elle résout, avec élégance, le problème d'une société divisée de croyances et de convictions en la fondant sur les grandes libertés reconnues aux hommes qui la composent. Elle ne résout pas, et n'y prétend pas, les problèmes de société nés et à naître de l'emploi qu'ils font de leur liberté et de la manière dont ils en usent.
Il n'y a pas d'en deçà de la laïcité. L'au-delà de notre laïcité, c'est, en son sein, l'attention et la réflexion que les hommes donneront à la découverte étonnée de tout ce dont ils sont capables.
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