Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La saga des Séréwas

Couverture du livre « La saga des Séréwas » de Ibrahima Kalil Marita aux éditions Publibook
  • Date de parution :
  • Editeur : Publibook
  • EAN : 9782342048247
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« Plusieurs lunes se succédèrent dans le ciel toujours bleu du Mandé. Sonadjan-Mady Keita continua à faire subir aux parents de sa mère tous les supplices imaginables. On le surnomma "Sarafoufou-gbéléké" un enfant-qui-ne-valait-pas-la-peine-d'être-mis-au-monde. Car peut-on supporter les dures... Voir plus

« Plusieurs lunes se succédèrent dans le ciel toujours bleu du Mandé. Sonadjan-Mady Keita continua à faire subir aux parents de sa mère tous les supplices imaginables. On le surnomma "Sarafoufou-gbéléké" un enfant-qui-ne-valait-pas-la-peine-d'être-mis-au-monde. Car peut-on supporter les dures souffrances de la maternité pour donner le jour à un ennemi ? Or, battre les oncles, frères et cousins de sa mère, c'est porter la main sur sa mère, cela est connu ! Sarafoufou-gbéléké avait fait coucher ses oncles dans la boue de l'humiliation, il les avait fait fouetter comme des vulgaires bilakoros... » De l'univers de la brousse à la politique coloniale, ces fables guinéennes illustrent la conscience en mouvement de la civilisation villageoise des populations Maninka. Rendant admirablement hommage à la tradition orale, elles font preuve d'une richesse de forme et de fond qu'illustre à juste titre le professeur Lansana Conde dans sa préface : « Instrumentiste d'une virtuosité étonnante, véritable mémoire des aventures de la brousse qu'il a charge de transférer en ville, le Séréwa (de Séré = témoin et wa = la brousse) est cette autre bibliothèque orale qui conserve les richesses littéraires de la société des fondateurs des grands Etats médiévaux mandingues. Nul besoin donc d'épiloguer sur l'immense richesse documentaire et rhétorique de son message. Pour le traduire sans casser ni calebasse ni canari, il fallait l'ouverture culturelle et la maîtrise du double outil linguistique d'un homme de grand talent comme Diaré Ibrahima Kalil Marité. »

Donner votre avis

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.