"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sauvée d'un destin tragique l'année de ses six ans, Eloïra Saint Clare grandit et devient la plus puissante enfant des dieux de sa lignée. Différente de tous, incomprise et malheureuse, elle se réfugie très souvent à la Cascade des Faës. Jusqu'au jour où le maître guerrier de la Mort, l'Ankou, la retrouve. Eloïra est alors irrémédiablement attirée par cet être, ni homme ni déité. qui lui demande son aide. Et il n'est pas le seul à avoir besoin d'elle ! Le dieu Lug sollicite également son concours pour annuler une malédiction qui touche Larkin et Barabal. En acceptant, la jeune femme est loin d'imaginer qu'elle va pousser la porte des « Origines », et faire des découvertes. bouleversantes.
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J'aime beaucoup cette saga. Cependant, j'ai retardé l'échéance pour lire ce dernier tome car je n'avais pas envie de la refermer !
Nous découvrons la petite dernière de Darren et Awena, la flamboyante Eloïra. Elle a été sauvée de la mort à ses 6 ans et a, depuis, développé des pouvoirs extrêmement puissants. Alors lorsque Larkin et Barabal deviennent subitement des enfants, c'est vers elle que tout le monde se tourne. Sa quête sera donc de briser la malédiction en retournant aux origines de tout.
Nous retournons donc dans le temps mais encore plus loin que jamais. J'ai adoré cette immersion ! Cela nous permet d'explorer une nouvelle facette de cet univers plein de surprises ! On sent que l'auteure a une imagination complètement dingue mais qu'en plus, elle a fait énormément de recherches. Elle s'appuie sur de nombreuses légendes pour créer son propre univers. La malédiction de Barabal et Larkin amène son lot de surprises à l'intrigue. Quel apothéose ! Je n'aurais jamais imaginé de telles révélations !
Nous rencontrons également Cirth. Ce personnage m'a paru tout de suite sympathique. Cependant, ses subits sentiments pour Eloïra, ne m'ont pas convaincu. Ils tombent comme un cheveu sur la soupe...
J'ai apprécié la force de caractère d'Eloïra, notre héroïne. Elle ne se laisse pas démonter par ce qui lui arrive, pourtant, elle ne vit pas des choses faciles.
L'Ankou, la mort, revient d'ailleurs la hanter. Dès le début, ce personnage m'a intrigué. Cependant, c'est très déstabilisant car l'auteure fait un choix étonnant en choisissant de projeter son héroïne à travers les méandres du temps, dans un temps où l'Ankou n'existait pas, la plaçant hors de sa portée. Du coup, je me demandais où elle allait nous emmener. Je me doutais qu'il allait resurgir à un moment ou un autre, mais je pensais que ce serait plus rapidement. J'ai été surprise par la tournure que prenaient les événements car l'auteure ne cesse de nous emmener sur de fausses pistes, jusqu'à la révélation finale.
Le dieu Lug est également très présent dans ce tome. Son humanité transparaît davantage et cela nous le rend plus sympathique, d'autant plus que grâce à lui, on en apprend beaucoup sur les dieux notamment.
Quant à Barabal et Larkin, je les ai trouvé plus touchants dans ce dernier tome. Je pense que c'est parce qu'on les découvre enfants. Bien qu'on les reconnaisse facilement que ce soit grâce à leurs incessantes chamailleries ou le parler particulier de Barabal, cela les rend attachants. Une certaine candeur se dégage d'eux !
Pour conclure, bien que la relation de nos deux protagonistes semble se mettre en place trop rapidement, frôlant l'irréalisme, j'ai adoré suivre Eloïra dans cet ultime tome ! L'auteure a su me surprendre une fois de plus !
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