80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«À l'origine de ce roman un peu policier, un peu théologique, il y eut un "fait divers" de quelques lignes que l'on retrouverait, en cherchant bien, dans un quotidien du soir vieux de cinq ou six ans. Le vol, dans une église de la capitale, d'une relique sans valeur marchande est un fait assez étrange. Il est cependant passé, si j'ose dire, remarquablement inaperçu. C'est cela justement qui m'a d'abord intrigué ; il y avait là quelque chose de provocant pour l'imagination aussi bien que pour la réflexion. On verra dans quels singuliers problèmes je suis tombé, en suivant sans malice ma pente au sujet de cette parfaite disposition de la relique de saint Edry - qui s'écrit encore Ettri ou Hedderi -, et fut peut-être Ettericus, évêque des temps mérovingiens. Sommes-nous moins naïfs, moins rusés, moins barbares que les ouailles de ces temps-là ? La grande et la petite histoire sont poreuses à certaine lumière qui s'intensifie çà et là, au foyer de quelques gestes. Le vol de cette relique est l'un d'eux, où se fait jour la vérité : nous avons tous volé la relique.» Henri Thomas.
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