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La question Corpus Christi

Couverture du livre « La question Corpus Christi » de Roure C. aux éditions Francois-xavier De Guibert
Résumé:

L'exégèse n'est jamais innocente. Derrière l'oeil qui déchiffre le texte, un cerveau veille, avec ses passions, ses limites. Il est toujours possible de "trafiquer" les Ecritures, de faire éclore de la lettre n'importe quel sens et quel esprit. La présente étude viserait à discriminer une bonne... Voir plus

L'exégèse n'est jamais innocente. Derrière l'oeil qui déchiffre le texte, un cerveau veille, avec ses passions, ses limites. Il est toujours possible de "trafiquer" les Ecritures, de faire éclore de la lettre n'importe quel sens et quel esprit. La présente étude viserait à discriminer une bonne et une mauvaise exégèse. Les bons exégètes comprennent que leurs textes, en l'occurrence les Évangiles, sont le support d'une Révélation, dont les seuls gardiens légitimes sont "les Veilleurs" postés par le fondateur lui-même, voici vingt siècles, sur la colline du Vatican. Pour les autres, l'exégèse est une passion intellectuelle stérile, vertige de sens alimenté par l'émotion secrète du blasphème bien conscient. L'exégèse postmoderne et erronée de Corpus Christi, émission de la chaîne Arte, entre dans cette deuxième catégorie. Elle est un jeu. Ce jeu ignore superbement la raison d'être de ces textes, chargés de révéler un seul "dogme", longuement développé depuis quarante siècles : fondement existentiel, amont absolu, un Etre nécessaire, Etre vivant, Esprit qui engendre et respire, jusqu'à poser de l'être aux confins du néant. Cette création lui permettra de se révéler, puis de s'y incarner, l'heure venue pour "informer", dans tous les sens de ce mot, sa créature la plus privilégiée et lui ouvrir un impossible accès à sa propre Transcendance. Révélation de l'Incarnation ! Comment un tel phénomène irait-il sans retombées ? Le sang dont se nourrit cette divine naissance tout humaine (sang placentaire de la gestation, sang répandu sur la croix, Sanguis Domini) n'est pas quelconque : il a coulé au Golgotha. Il a coulé dans les camps de la mort. Le mystère de la Shoah ne s'éclaire qu'à cette altitude. Révélation fondamentale ! Comment se passerait-elle de gardiens, de ce Magistère qui l'a portée, dès l'origine, et qui est seul habilité à lire sans erreur les textes qui lui ont été inspirés ? Chemin faisant, l'auteur est amené à éclairer, pour la mettre en garde contre d'inévitables présupposés, la raison exégétique. Il remet ainsi à sa place la Science, derrière la Métaphysique, ce que vient de démontrer la physique quantique elle-même ! Une excellente réponse aux nombreuses objections posées, nottament dans les médias, contre la doctrine de l'Eglise.

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