80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
"La putain amoureuse d'un pèlerin juif" : un récit-chant d'amour. À la mort de mon mari, j'ai ouvert tous les tiroirs de de mon âme pour savoir ce qui s'était passé dans ma vie, pour avoir une lecture juste de cet événement. J'ai voulu savoir pourquoi je suis devenue veuve à l'âge de trente-trois ans et pourquoi je suis restée encore très amoureuse de mon mari mort. J'ai voulu savoir pourquoi moi, qui suis une négresse, j'ai épousé un Blanc, pourquoi moi, la musulmane, j'ai été si heureuse auprès d'un juif. J'ai écrit ce texte parce que j'avais besoin d'arracher tous les masques que la société m'avait imposés. J'ai écrit ce texte par besoin vital d'être la plus transparente possible, par besoin vital de faire exploser mon humanité dans une ultime confession afin d'abolir toute distance avec moi-même. Ce récit est une réponse à toutes ces questions, toutes mes identités y surgissent, je suis tour à tour écrivain et putain, femme-hostie et sainte, je fais apparaître toutes les facettes de mon âme. Je me laisse aller dans une vérité grisante et voluptueuse. Je me laisse aller aussi à un rire qui frise l'insouciance parce que j'ai appris à l'école du drame qu'il fallait surtout rire des mauvaises blagues de la vie pour ne pas en crever. L'humour est l'antidote du poison que le destin distille dans mes veines. Et je ris de mes malheurs parce qu'ils sont effectivement très drôles.
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