Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Le Mal des profondeurs...
New York, mégapole de tous les possibles. De tous les excès. Où la verticalité des buildings s'oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leurs victimes. Où l'industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse.
Au coeur de la cité, le journaliste Brady O'Donnel, dans le sillage de Rubis, femme mystérieuse et envoûtante, entame une enquête à hauts risques. L'enfer lui ouvre ses portes, fidèle à la promesse des ténèbres.
" Machiavélique à souhait, le dernier thriller de notre Stephen King français est parfait. " Élodie Marillier - Le Point
Après avoir dévoré successivement « L'Âme du mal », « In Tenebris » et « Maléfices », « La promesse des ténèbres » vient augmenter ma pile de livres lus de Maxime Chattam pour la porter à, l'instant où j'écris ces lignes, à neuf unités.
Cet écrivain équivaut, pour moi, à de la lecture-plaisir, à de l'enchantement et à une absence de mauvaise surprise. Il est THE AUTOR dont je suis fan, qui a une imagination débordante, qui surprend sans cesse et qui nous piège inévitablement.
Vous pouvez donc comprendre à quel point j'étais ravie quand @lireencore93420 m'a proposée de partir ensemble à la découverte de cet opus qui semblait avoir bonne presse et bénéficiais de critiques majoritairement positives. Je ne pouvais refuser d'autant qu'il lève le voile sur le mystère entourant le mari d'Annabel depuis In Tenebris.
Bien que l'action soit antérieure, je vous conseille de lire ce préquel ou tome 0 de la Trilogie du mal après la saga. Vous entretiendrez ainsi le suspense jusqu'au bout quant au sort finalement réservé à Brady.
Que les fans se rassurent ! ce volume est dans la même veine de ce à quoi l'auteur nous habitue d'ordinaire. Très vite pour ne pas dire quasi immédiatement, grâce ou à cause d'une plume très visuelle, nous assistons, comme si nous y étions, à une scène insoutenable, hyper violente, nauséabonde qui nous plonge instantanément dans une ambiance sombre, cruelle et ténébreuse. Une certitude s'impose alors : l'horreur sera indéniablement notre compagne de lecture !
A la sortie, je dois avouer que j'ai accroché à l'histoire. Malgré la confirmation que l'abomination transpire le long des pages, je me félicite de l'avoir choisi et surtout de l'avoir entrepris dans la continuité du triptyque. Je pense que le décryptage de l'ensemble en a gagné en intérêt et en intensité. Un seul mot me vient à l'esprit pour le qualifier : Cauchemardesque !
En pénétrant dans l'antre d'un vaste atelier en plein coeur de Brooklyn, nous faisons la connaissance du héros principal au moment où son existence vient de basculer. Qui est-il ? Pourquoi, lors de ce premier contact, nous semble-t-il anxieux, troublé, nerveux ? Que cache-t-il ?
Cet homme, Brady 0'Donnel, journaliste indépendant, a expérimenté quelque chose d'effroyable, qui l'a changé à jamais et le confrontera, dans un futur proche, à ses propres démons.
Dans New-York Mégapole de tous les possibles. de tous les excès.
Où la verticalité des buildings s'oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leur partenaire.
Où l'industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse.
Où l'on vend la mort filmée en direct.
Il a rencontré Rubis, starlette de film X.
Comment s'est déroulé leur échange ? Que lui a-t-elle dit ? Que s'est-il passé pour que dans son sillage, il plonge dans l'enfer ?
Sautez à votre tour dans cette lugubre et dégueulasse aventure. Dans ce maelström dans lequel certains ont franchi la frontière entre fantasme et perversion, la limite entre humanité et barbarie. Vous saurez…
Excellente fiction qui tourne autour de la pornographie hardcore diffusée en dehors des circuits commerciaux sur fond de peuple-taupe. Sujets on ne peut plus monstrueux, délicats, rarement traités dans la littérature que Maxime nous régurgite avec le souci du détail sans voyeurisme. Il nous entraîne dans un univers où l'humanité laisse place à la bestialité. En nous informant, il nous pousse à nous interroger sur la question du rapport de l'homme au sexe, au sadomasochisme et à la pornographie en général. C'est dur, écoeurant mais pas inintéressant.
Par ailleurs, j'ai beaucoup aimé la partie sur les « more-people ». Ces sans-abris qui vivent dans les souterrains des grandes villes à l'écart du monde extérieur. Je me suis instruite sur cette communauté dont je connaissais l'existence.
Trame divisée en trois parties qui outre le fait de nous faire voyager dans les abysses du mal, est savamment et originalement bien construite puisque l'enquête en cours est abordée alternativement de deux manières différentes. Je m'explique : pour démêler le vrai du faux et aboutir à la vérité, Brady avance comme il peut, en utilisant les informations qu'il récolte de part et d'autre. La Police New-Yorkaise, quant à elle, procède légalement en ayant recours aux procédés traditionnels (témoignages, analyses, perquisitions…). Nous suivons, si j'ose dire, deux investigations en une.
Comme de coutume, l'ensemble est documenté et travaillé pour donner à l'intrigue de la cohérence, de la crédibilité. Par d'innombrables rebondissements, de surprises, l'action est au premier plan. Il n'y a pas d'ennui, ça se lit facilement. Nous ne pouvons qu'adhérer.
Grâce à une mécanique bien rodée reposant sur des chapitres courts, se terminant sur des fins ouvertes, il nous tient en haleine jusqu'au dernier mot.
Style rythmé basé sur une écriture fluide, vivante qui ne nous fait pas subir l'histoire.
Tension qui va crescendo pour atteindre son paroxysme dans le final. Dénouement surprenant, non deviné. Je n'ai rien vu venir. J'en suis ressortie avec le sentiment d'avoir été baladée tout au long du récit et de m'être fait piéger.
Il me fait voir sous un autre angle la relation entre Jack et Annabel dans « In Tenebris ».
Les personnages, dessinés convenablement, sont plaisants à accompagner.
Brady O'Donnel ne m'a pas totalement convaincue. Je ne sais que penser de cet être tourmenté qui m'est apparu autant attachant, courageux que quelconque ou faible. Je crois que, sous prétexte de savoir, son obsession de continuer n'était en fait qu'un moyen de se jauger face au Mal. Il flirte entre aversion et attrait.
Sa femme est fidèle à l'image que j'avais d'elle suite à nos précédentes rencontres.
Le binôme Jack-Annabel reste professionnel, compétent, complémentaire.
Le couple Brady-Annabel est tout autre de la représentation que je me faisais de leur relation à la fin de la trilogie. Je me figurais deux individus en osmose, fusionnels, inséparables. J'ai croisé un homme et une femme assez distants, n'arrivant pas à communiquer, à partager, à s'aimer véritablement. Petite déception !
En bref, bouquin sordide, noir, très noir. Par un habile et palpitant scénario, M.C nous fait descendre dans les tréfonds de la perversité et de la déchéance humaine. Perturbant, me diriez-vous ? Assurément pour les sévices commis, les conditions de vies évoquées ici et là. Mais, à mon humble avis, ce qui est le plus dérangeant c'est qu'en tant que lecteur nous ne puissions lâcher ce roman. Comme hypnotisés, en dépit d'une répulsion évidente, par la découverte de ces pratiques déviantes, de cette communauté bizarroïde et heureusement minoritaire encline au mal, qui fait, qui retire du plaisir à faire le mal. le génie de l'homme de lettres réside dans cette capacité à nous retenir nonobstant un sujet qui donne le-haut-le-coeur. Est-il besoin de préciser que l'optimisme n'y est pas présent ? A l'inverse de la promesse… des ténèbres.
Je me le procure ? : Oui. Je le recommande vivement sauf aux personnes impressionnables. C'est performant, maîtrisé, intelligent, captivant. C'est aussi barbare, rude, sans aucune retenue. Âmes sensibles s'abstenir ! Certains actes de torture sont intolérables à lire.
Si vous décidez de me suivre, vous aurez dans les mains une oeuvre choquante, répugnante. Vous passerez par de l'angoisse, de l'inquiétude, de la tristesse, du dégoût, de la colère mais vous apprendrez énormément et ne vous regretterez probablement pas.
Je me suis une nouvelle fois délectée. Cependant, après avoir avalé plusieurs éléments de sa bibliographie à la suite, j'ai besoin dans ma prochaine lecture, de retrouver du calme, de la légèreté. Oublier l'omniprésence du glauque, du gore.
Cet opus parle de Brady, le mari d’Annabel, qui es journaliste, rentre de mission et cherche un nouveau sujet, son ami Pierre lui propose, de rencontrer Rubis, une actrice porno, et cette femme va être son obsession, il va enquêter envers contre tout, et va aller au bout de lui-même.
Ce dernier livre est ce qu'on appelle un prequel, sur un personnage de la saga, et franchement ça se termine en beauté cette savoureuse série.
D'abord c'est très dur, il y a des scènes effroyables, personnellement j'en ai même fait des cauchemars, mais c'est très documenté, comme tout ce que j'ai pu lire ce cet auteur.
C'est mon 11e livre de cet auteur, et je suis toujours captivé par ce qui nous propose, déjà car les histoires qui nous proposent, sont toujours énormément bien construite, je n'ai jamais deviné une seule fin, et aussi étonnamment addictives, et surtout ils paraissent tellement réels que ça me glace le sang.
Celui ne déroge pas à la règle, ils nous emmènent dans les bas-fonds de New-York, les lieux existent, dans le milieu du cinéma pornographique et la prostitution, la frontière est tellement mince.
Et suis arrivée très facilement à me mettre à la place de Brady, qui as juste envie de comprendre, c'est un personnage kamikaze qui as peur de rien, il sait qu'il va dans un milieu dangereux, mais il n’hésite pas, il ne peut pas s'arrêter, il veut absolument aller jusqu'au bout, j'ai admiré sa détermination, la fin comme d'habitude était inattendue, ça nous fait comprendre certaines choses du tomes in tenebris.
C'est passionnant mais vraiment très difficile à lire, mais ce qui est encore plus dure à réaliser, c'est que c'est la réalité des choses qui se passent.
Impossible d'accrocher à un livre de cet auteur. Ils me tombent des mains systématiquement. Une amie a lourdement insisté pour que je refasse une tentative avec celui-la et le résultat est le même. Un ennui profond.
Un journaliste réputé, époux d’une détective du NYPD, se trouve embarqué dans une enquête à hauts risques dans laquelle s’entremêlent pornographie, marginalité et légendes urbaines.
Je n’avais jamais rien lu de cet auteur pour cause d’a priori primaire. Je craignais que ses romans soient à l’image de la publicité vulgaire au possible que j’en entendais parfois à la radio.
Ce livre était offert pour deux Pocket achetés lors d’une opération estivale il y a plusieurs années et je ne me suis décidée à l’ouvrir que maintenant.
Je ne suis pas une spécialiste du genre policier (à force d’écrire ça, ça va finir par sonner faux.) et j’ai donc bien du mal à juger si le thème est si racoleur que je l’ai perçu ou si, tout simplement, je n’y connais rien.
J’ai été gênée par l’abondance de glauque et déçue par plusieurs passages peu crédibles, notamment le dénouement. Sans compter la vision de la femme dégagée par le roman, forcément faible, manipulable et naïve. Aucune femme forte au long des quelques six cents pages du livre qui regorge pourtant de personnages féminins. De nombreuses digressions pseudo-scientifiques semblant vouloir étayer le propos de l’auteur m’ont également parue bien pénibles.
Mais, pour être tout à fait sincère, si je ne vais pas me lancer dans un autre Chattam de sitôt, cette lecture était tout de même plus plaisante que je ne m’y attendais. Un bouquin d’été.
Je suis assis à mon poste, au travail, et un bouquin atterrit sur mon bureau. « Lis-le », me lance Eric en me serrant la main pour me saluer. Je lui rétorque que j’ai déjà lu du Chattam et qu’à chaque fois, j’ai trouvé ça moyen, mais il me réponds de le lire, parce qu’il est différent. Il avoue avoir mis quelques jours à s’en remettre tellement c’est glauque. Alors voilà, je l’ai lu et je vous fais part de mon ressenti.
Brady est un journaliste indépendant qui vend ses reportages à la presse spécialisée et sérieuse. Mais depuis quelques temps, il est à la recherche de quelque chose de différent. Son ami français lui conseille d’appeler Rubis, une jeune fille travaillant dans la pornographie. Ils se rencontrent, et se suicide d’une balle dans la tête devant lui. Pourquoi ? Pourquoi s’est-elle suicidée, pourquoi l’a-t-elle fait devant lui ? Brady commence son enquête qui va le mener dans les endroits les plus sordides, et le faire rencontrer des gens aux mœurs les plus sombres.
Dès les premières pages, vous entrez dans le vif du sujet. L’auteur n’attend pas la moitié du livre pour commencer à vouloir vous surprendre. Et j’avoue avoir été entraîné le premier tiers. Mais il faut admettre que l’histoire se tasse, l’enquête se déroulant relativement facilement, je me suis demandé même avec quelle facilité elle était menée. La dernière partie du livre, quant à elle, reste plus classique. Nous sommes loin des détails répugnants du début, et l’auteur laisse une plus grande ampleur à l’enquête, qui paraît beaucoup plus plausible.
Le personnage principal comme Brady, ou les personnages secondaires, sont décrit assez sommairement physiquement et psychologiquement aussi, ne me permettant pas de m’attacher à l’un ou à l’autre, et encore moins de comprendre, approuver ou juger quoique ce soit concernant leur comportement. Brady m’a même paru antipathique, sous cet aspect journalistique, qui se cherche lui-même, qui entreprend une enquête pour se retrouver ne permet pas de justifier jusqu’à quel point il la mène. Mais l’auteur sait manier sa plume de manière magistrale. Vous ne trouverez aucune lourdeur dans le récit et l’écriture reste fluide du début jusqu’à la fin.
Quant à l’ambiance du roman, elle est réellement glauque et sombre. C’est répugnant au point d’en être franchement dégoûté. C’est un livre à ne pas mettre entre les mains d’une âme sensible, certains passages sont littéralement à vomir. Mais j’imagine assez facilement que la fiction n’est malheureusement qu’un avant-goût amer de la triste réalité, et je suppose que l’auteur, comme tout bon auteur qui se renseigne sur le sujet avant d’écrire, pourra nous le confirmer.
Je remercie Eric pour m’avoir fait découvrir une autre facette de Maxime Chattam, entre des romans moyens et des romans dégueulasses je vous laisse faire votre choix, pour ma part c’est un auteur que je ne compte plus lire d’ici la fin du siècle.
A la fermeture du troisième volet de la trilogie du Mal, je ne nourrissais que peu d'espoirs de connaître la suite des aventures de Josh et Annabel. Je me suis donc consolé avec l'histoire parallèle, qu'est le destin du mari disparu d'Annabel.
Maxime Chattam aime le noir et nous le fait savoir. Grâce à sa mécanique habituelle avec des chapitres courts et stressants, il nous embarque dans les profondeurs de la ville et de la nature humaine, nous fait toucher du doigt la déchéance et ses perversités. Avec son style simple et percutant, le récit devient un thriller troublant, toujours à la limite du supportable. Plus que l'enquête de Brady, dont les motivations restent peu convaincantes, c'est l'univers malsain que met en place Chattam qui nous intrigue et nous attire indubitablement à lui.
La fin et surtout l'implication de certains personnages, sont un peu tirées par les cheveux, mais j'ai passé un bon moment avec ce spin-off de la trilogie. Et c'est le principal!
PS: A lire après la trilogie du Mal, sans quoi le livre n'aurait pas de fin.
Du grand Chattam. Bien noir, bien gore, bien hard. Peut etre meme un peu trop. Certains passages sont durs...
Contente de savoir se qui est arrivé au mari d'Anabelle.
terrifiant à souhait il m'a fallu m'y reprendre à deux fois pour en arriver à bout
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