Maxime Chattam nous explique son travail avec les gendarmes de la Section de Recherches...
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La Revue de Presse littéraire de février
Les psychopathes sont au meilleur de leur forme et les maîtres du polar au meilleur de leur talent pour raconter leur folie. Une imagination à faire froid dans le dos, à réveiller les plus profondes angoisses et surtout à graver avec addiction ces histoires dans vos mémoires puisque chers lecteurs, vous vous jetez dessus avec frénésie ! Alors faites votre choix, le must du thriller vous attend !
Dans son dernier roman, Que ta volonté soit faite, il va encore plus loin dans le roman noir en se jouant littéralement du lecteur qu'il mène à Carson Mills, une bourgade fort sympathique du Midwest où mieux vaut ne pas croiser Jon Petersen, un beua specimen de pervers psychopathe...
Mes lectures de Maxime Chattam sont aléatoires, désordonnées, souvent fortuites, issues d'une brusque envie d'être divertie. Je ne lis pas ses romans dès leur sortie, celui-ci est paru il y a quatre ans, mais une fois de plus, j'ai adhéré à cette histoire, volontairement empruntée à la littérature horrifique nord-américaine. Chattam est un grand fan des ambiances de Stephen King, et là encore comme dans le Signal, les références au maitre sont nombreuses.
Val Quarios est une petite station de ski familiale nichée au coeur des Alpes, qui ne tourne que l'hiver. La saison estivale est consacrée aux travaux d'entretien dont s'occupent une douzaine de saisonniers. le dernier à être recruté par petite annonce sur Internet est Hugo, un écrivain perturbé par une rupture amoureuse qui le laisse en mal d'inspiration. Se mettre au vert et au calme durant deux mois, peut-être plus si affinité, lui semble être une bonne idée pour laisser à son imagination le temps de se renouveller… de l'imagination, Hugo n'en manque pas… Lorsqu'il traverse le labyrinthe que forment les bâtiments de la station, il entend des bruits, se croit suivi, invoque bien malgré lui des créatures surgies des ténèbres… Et puis dans les bois aux alentours, il découvre des choses étranges, à proximité d'un manoir lugubre, dont les volets ne sont ouverts que la nuit… Lorsqu'il apprend par une collègue, l'existence recluse dans cette propriété d'un magicien célébrissime dans les années soixante, dont la renommée semble être basée sur la magie noire, le désir d'en apprendre plus au sujet de cet homme devient une obsession… D'autant plus que semble peser sur la station une malédiction, car de façon régulière des personnes disparaissent sans explication…
La référence à l'hôtel Overlook de Shining est assumée et pleinement exposée, à la différence que le bâtiment semble plus moderne et que nous sommes en été et non en plein hiver. Une ambiance moins pesante, plus légère ? Vous vous y tromperez! Qui vous dit qu'un monstre ne se cache dans les profondeurs ténèbreuses de la chaufferie, ou qu'un esprit frappeur n'a pas élu domicile dans une cage d'ascenceur ? Seriez-vous tenté par quelques brasses dans une piscine non éclairée, pour cause de panne d'électricité ? L'imagination débridée d'Hugo lui joue des tours, n'est-ce pas là le lot de tout écrivain de fiction horrifique ? Comme Stephen King avant lui, Maxime Chattam tenterait-il de percer les mystères de l'écriture? J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, comme une ado en quête de frisson, même si l'intrigue ne va pas dans la direction que j'ai imaginé au départ. le dénouement n'est à mes yeux pas irréaliste dans notre monde où la perversité humaine ne trouve pas son égal dans la fiction.
Un roman remarquable, un grand Maxime Chattam Un thriller psychologique, mené tambour battant par l'auteur, Une tension extrême, qui nous tient en haleine du début, jusqu'au dénouement final, une fin explosive, que je n'ai pas vu venir Une histoire à multiples rebondissements, un rutme intense qui monte crescendo, au fur et à mesure, de la lecture, un suspens et une intrigue, insoutenable Une lecture qui m'a donné des frisons Impossible de lâcher se livre, une envie de savoir la fin de cette histoire. Comment, nous spectateurs, réagirons nous, si un journaliste connu , se trouverait dans la même posture , une prise d'otage en direct, je m’arrête là de peur de spoiler l'histoire. Une véritable réussite. Bravo Maxime Chattam
Démarrer un Chattam, c'est renoncer à faire autre chose durant la lecture du roman et même si celui-ci fait 552 pages, difficile de le lâcher. Cette fois, l'auteur s'attaque au monde de la TV qu'il décrit parfaitement bien, aussi bien que celui du GIGN ou du RAID. Passionnément , il nous entraîne dans un univers structuré et organisé au détail près. C'est grisant, même si on perd parfois le fil, les personnages qui tournent autour de la prise d'otages étant très nombreux. Et il y a Charlène, jeune femme courageuse au centre de ce grand cirque, à la fois humaine et volontairement déshumanisée par ses interventions plus ou moins guidées permettant de faire avancer les négociations. Le personnage est né d'une rencontre réelle sur un plateau de télé, c'est autour de cette jeune femme que tout se fera ou pas. Un final comme Maxime Chattam les aime et nous voilà devant le thriller le plus prenant de cet automne, mêlant jeux de pouvoirs, personnalités obscures, trahisons et manipulations, dans un rythme soutenu, du début à la fin.
"Pour qu’un homme devienne pareil monstre, il doit passer par différentes étapes, et ne se met à tuer que lorsque ses pulsions de mort deviennent trop fortes, intenables. Il tue alors selon un schéma bien précis, celui qu’il a longuement élaboré, celui-là même qu’il a tant et tant répété dans son esprit qu’il en est devenu cette obsession qui l’a amené à commettre son premier meurtre. C’est un cercle particulièrement vicieux. Et on ne peut maquiller ce schéma, c’est "sa raison" de tuer, la condition de satisfaction nécessaire pour qu’il dépasse l’horreur de ce qu’il fait et n’en considère que le plaisir qui en découle. Changer ce fantasme, cette signature, reviendrait à changer l’individu, tout ce qui l’a amené à tuer, c’est impossible."
C’est avec plaisir que j’ai relu ce premier tome, Maxime Chattam est le maître, sans conteste, des romans noirs, ce dernier a vraiment de bonne connaissance technique. Il sait nous tenir en haleine. Une véritable plongé dans la tête des tueurs. Un final qui reste ouvert.
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