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Camille et Ron vivent à Amsterdam. Camille est française. Elle vient d'accoucher d'un petit Sacha. Enceinte, elle se sentait emplie d'une paix intérieure, mais depuis la naissance de l'enfant, elle est épuisée. Dépression post- natale ? Les relations avec Ron s'en ressentent. C'est le moment que choisit Camille pour renouer avec Nina, une amie d'enfance qu'elle n'a pas vue depuis sept ans. Nina vient rendre visite à la petite famille. Les deux jeunes femmes retrouvent leur complicité d'antan. Le courant passe bien avec Sacha. À l'invitation du couple, Nina s'installe même chez eux. Très vite, elle prend discrètement les choses en main, fait les courses, remet en ordre l'appartement négligé, s'occupe de Sacha. Nina se sent vraiment chez elle...
Par petites touches, Sophie Avon ausculte cette famille apparemment normale. Peu à peu, elle distille les indices d'un malaise croissant, qui laisse planer l'imminence d'un danger.
Ce roman dont le titre "la petite famille" évoque sérénité et bonheur, ne laisse en rien présager le drame qui par petites touches, par une tension croissante va éclater à la fin.
Le malaise que l'on ressent dès le début est lié à Camille qui va bâtir sa famille sur plusieurs illusions.
Ron n'est pas vraiment amoureux d'elle mais Camille le veut et l'épousera pour de mauvaises raisons comme on le découvrira plus tard.
Elle veut un bébé; sa grossesse sera d'ailleurs une parenthèse harmonieuse, sensuelle, de communion avec son bébé mais une fois son fils, Sacha, venu au monde elle s'en désintéresse et plonge dans une sorte de dépression post-partum ou baby blues.
Elle croît trouver une solution à son mal-être en renouant avec son amie Nina qui pense-t-elle, la sortira de son ennui, de ses idées noires. Une fois encore, après une période heureuse où Camille se remet à créer des bijoux, elle replonge dans sa mélancolie.
En apparence, cependant, un équilibre se crée avec Ron qui poursuit ses études de droit, Camille qui créée et Nina qui s'occupe de Sacha et remet de l'ordre dans la maison. Mais on ressent un malaise grandissant par petites touches; on sait que les choses vont mal tourner à un moment ou à un autre, on le sent confusément.
Le départ de Nina dont la passion est la danse et qui a l'occasion de monter sur scène et l'éloignement de Ron vont faire remonter à la surface la blessure ancienne d'une relation mère-fille difficile, d'un manque d'amour.
Le dénouement est glaçant et horrible mais ce qui m'a pris aux tripes c'est le désarroi de cette femme qui se sent désespérément seule; Sophie Avon nous fait entrer dans cette petite famille par des phrases courtes, au plus près de ce que ressent Camille.
J'ai été aspirée par ce livre et j'ai été touchée par cette Camille qui essaye, comme la plupart d'entre nous, de devenir adulte avec ses failles qui quelquefois sont tellement profondes qu'on y tombe sans pouvoir en remonter; j'en suis sortie un peu groggy mais prise aux tripes et je ne l'oublierai probablement pas.
https://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2018/04/la-petite-famille-de-sophie-avon.html
Camille, une jeune française de 24 ans, est en couple avec Ron, un jeune hollandais. Ils vivent à Amsterdam. Camille a réussit à séduire Ron et a obtenir ce qu'elle voulait, mariage et enfant. Enceinte, elle vit sa grossesse dans une absolue plénitude.
Lorsque Sacha naît, Camille traverse un baby blues, elle a du mal avec ce bébé, c'était tellement plus facile quand il était dans son ventre... elle est dépassée mais heureusement Ron assure et bientôt, Nina, son amie de toujours qu'elle n'a pas revue depuis sept ans, venue leur rendre visite, s'installe quelque temps chez eux... Camille et Nina retrouvent leur complicité et travaillent ensemble à la confection de bijoux dans laquelle Camille s'est lancée pendant que Ron termine ses études de droit. La présence de Nina apaise les tensions dans le jeune couple, un nouvel équilibre s'installe où chacun y trouve son compte...
J'ai aimé ce roman pour sa construction habile, sa tension grandissante, son suspense bien entretenu, l'auteure donne rapidement un indice en évoquant un commissaire qui interrogera plus tard Nina, on passe son temps à craindre quelque chose mais sans savoir précisément quoi.
Camille est agaçante par son manque de maturité, par son désintérêt pour son enfant qui est souvent livré à lui-même, oublié dans son coin, malgré toutes les bonnes résolutions que prend régulièrement sa mère. Mais ce roman parle surtout des ravages d'un baby blues ignoré, des difficultés à devenir mère quand on a soi-même souffert de l’absence de modèle et d'un manque cruel d'amour maternel, des dangers de la dépression surtout quand elle se cache derrière un masque joyeux. Le dénouement est violent et remue les tripes.
C'est un roman très fort à l'atmosphère prenante qui ne se lâche pas.
Ce roman est sélectionné pour le prix du roman Marie-Claire.
Camille et Ron vivent à Amsterdam. Après une grossesse épanouie, ils sont les heureux parents d’un joli petit Sacha. Cette naissance va bouleverser leurs habitudes, elle est le point de départ de l’intrigue.
Rapidement débordée, plutôt borderline, Camille fait appel à Nina, son amie de jeunesse, qui vient s’installer parmi eux. Ils forment très vite une parfaite « petite famille ».
Il est rare que je chronique ici des livres qui ne m’ont pas particulièrement touchée, parce que je préfère, et de loin, partager de jolies émotions. Ce roman-là m’a laissé un goût amer. Certes, certaines lectrices me l’avaient déconseillé, mais je suis téméraire…
Peut-être parce que j’en attendais plus, peut-être parce que le sujet est trop sensible pour moi, ce récit de triangle amical/familial/amoureux, sur fond de parentalité non assumée, de violence latente, de dépression larvée et de drame sous-jacent ne m’a pas conquise.
Certes, l’écriture est d’une admirable fluidité et la psychologie des personnages passée au crible, dans toute l’ampleur de la complexité de chacun, des failles de chacun, des inaptitudes au bonheur de chacun.
Mais voilà, j’ai eu l’impression de tourner en rond pendant un (trop) long moment. Pire encore, je n’ai pas réussi à éprouver la moindre empathie pour chacun de ceux qui m’ont accompagnée au fil de ma lecture, et c’est pour moi un élément essentiel pour qu’un roman m’emporte. Pourtant, l’intrigue était prometteuse.
La fin m’a glacée. Horrifiée.
J’ai toutefois trouvé intéressante la réflexion du boulanger (à la dernière page), sur l’égoïsme et l’égocentrisme du monde qui nous entoure, et dont Camille, Ron et Nina sont une parfaite illustration.
Lien : http://www.livresselitteraire.com/2018/03/la-petite-famille-de-sophie-avon.html
Amsterdam, dans cette ville de lumière où romantisme et fête cohabitent vivent Camille et Ron. Ils ont la jeunesse pour eux, la vingtaine à peine passée quand ils voient leur quotidien changé. Camille a le ventre qui s’arrondit. Si Ron appréhende que l’arrivée de l’enfant change leur habitude de fête, Camille, elle, attend impatiemment l’arrivée de cet enfant, l’évidence de son équilibre de vie. Mais voilà, à l’arrivée de Sacha, les rôles s’inversent. Ron, encore étudiant, jongle entre ces journées à la fac et les tâches ménagères tandis que Camille se laisse aller. Baby blues ? Il se pourrait bien que le mal-être soit plus profond, plus ancien.
Pour tenter de sortir de cette passe, Camille reprend contact avec Nina, son amie d’enfance restée à Paris. Celle-ci emménage pour quelques temps dans l’appartement de ce couple au bord de l’implosion. Un rayon de soleil pénètre dans l’appartement par la seule présence de Nina. Mais dans cette cohabitation, les frontières se réduisent, Camille reprend sa jeunesse là où elle s’était arrêtée, se met à créer des bijoux pour faire rentrer un peu d’argent, tandis que Nina endosse un rôle qui n’est pas le sien. Les fêtes reprennent. Tout le monde semble y trouver son compte. Mais pour combien de temps ?
Les indices distillés ça et là par Sophie Avon et les sensations ressenties nous amènent rapidement à comprendre que cet équilibre fragile risque bien de voler en éclats. Dans une atmosphère de plus en plus oppressante, nous devenons spectateur d’une sorte de triangle amoureux qui ne laisse rien présager de bon. On s’inquiète alors pour le petit Sacha et il y a de quoi…
L’auteure fouille avec minutie la psychologie de ces personnages et la complexité des rapports humains. Du désir de devenir mère au rejet. Du désamour à l’ambivalence des sentiments. De la bonté à l’égocentrisme. Oui Sophie Avon y va à fond pour mettre en lumière les incertitudes et les ambiguïtés des sentiments. Elle décortique ces jeunes adultes sous toutes les coutures. Ils deviennent ainsi le reflet d’une génération pressée et persuadée de prendre les bonnes décisions pour trouver cet équilibre tant recherché et combler les manques de l’enfance.
Si je ne peux reprocher l’audace de ce roman dont la construction est extrêmement bien menée et dont la fin glaçante nous noue les tripes, je n’ai cependant ressenti aucune empathie pour les personnages. Pourtant j’aurais pu, sur certains aspects, me sentir proche de Camille, cette jeune femme déterminée qui ne prend pas toujours les bonnes décisions (et que celle qui n’a jamais pris une décision pensant qu’elle sauverait le peu qu’il y a à sauver lève la main…). Mais non, le manque de maturité des personnages et l’égoïsme constant de chacun d’entre eux m’ont très rapidement exaspérée. Dommage car tous les ingrédients étaient là, dans ce scénario digne d’être adapté sur écran (on peut imaginer qu’il a été travaillé comme tel puisque Sophie Avon est scénariste) : une profondeur, une intrigue psychologique, une fin choc, une écriture fluide et sans fioritures. Et c’est peut-être aussi ce qu’il m’a manqué, un je-ne-sais-quoi dans le style qui m’aurait empêchée de lâcher ne serait-ce que d’une seule minute ces pages, rendant ma lecture aussi haletante que l’histoire le mérite.
Camille, enceinte, s’installe à Amsterdam avec son petit ami Ron. Tout semble aller pour le mieux même si deux-trois choses montrent qu’il y a déjà un truc qui cloche. Le petit Sacha arrive. Tout est merveilleux jusqu’au moment où Camille sombre dans une dépression. Plus rien ne semble l’animer, ni son fils et encore moins Ron avec qui elle n’a plus aucune intimité. Camille finit par reprendre contact avec Nina, une amie d’enfance qu’elle n’a pas revue depuis sept ans. Nina l’aide dans ses tâches quotidiennes et lui redonne goût à la vie. Alors qu’elle ne devait rester que quelques jours, elle s’installe durablement… les conséquences seront terribles.
En lisant ce roman, on devine rapidement que l’issue sera dramatique car Sophie Avon a l’art de distiller des éléments tout au long du récit entretenant ainsi le suspense. Mais, du coup, je m’attendais à une fin plus terrible et j’ai été déçue. Vous pouvez penser que je suis une fille horrible en imaginant pire que cette fin mais c’est comme ça. Alors oui elle est glauque quand même mais elle n’est pas pour moi traumatisante.
C’est un roman bien écrit, plutôt bien mené mais je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages – expliquant peut-être mon manque d’empathie à la fin. C’est un livre intéressant à lire mais sans plus pour moi. Je vous invite cependant à vous faire votre avis.
La petite famille raconte l'histoire d'un couple, celle de Camille, la française et de Ron l'anglo-néerlandais. Camille convoîtait Ron avec d'emblée l'envie de fonder une famille, Ron envisageait une relation différente plus simple et moins définitive. Camille l'emporte, le couple s'installe à Amsterdam, une petite fille, Sacha, naît de leur union. Une certaine fatigue s'empare alors du couple, l'arrivée de Nina, la copine d'enfance de Camille, transforme ou plutôt révèle la transformation de cette fatigue en lassitude puis progressivement en indifférence. Camille s'éprend d'Abram mais son amour ne semble pas réciproque, Ron quant à lui ne peut résister à Nina qui respire la vie alors que Camille s' enfonce dans la dépression. Nina prend d'ailleurs de plus en plus d'importance dans ce roman par une présence permanente, comme amie de Camille, amante de Ron et d'une certaine façon, maman de Sacha. Pourtant un jour, c'est le départ, Nina quitte le cocon qu'était pour elle, Amsterdam. L'équilibre tendu et entendu entre Nina et Ron s'effrite puis s'effondre, le divorce est inéluctable à moins que pire ne les attend. Ce sera le cas.
Sophie Avon nous propose un livre coup de poing, une forme de conte dramatique où le destin rattrappe les âmes tristes pour les porter vers leur fin.
J'ai beaucoup apprécié ce roman qui ose aborder un sujet tabou: celui d'une mère qui ne parvient pas à s'occuper, voire à aimer correctement son enfant. L'histoire est simple mais efficace, et le dénouement nous cueille avec une violence intéressante.
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