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La place particulière qu'occupe la musique dans les différents " arbres de la philosophie " depuis l'Antiquité donne à cet art une place à part, privilégiée qu'il est par bien des philosophes dont certains furent également des compositeurs, comme Rousseau ou Nietzsche, et d'autres des interprètes, comme Jankélévitch.
Pourquoi cette attention spéciale à la musique de la part de tant de penseurs à travers le temps ? Est-ce parce que la musique est le reflet le plus fidèle de la masse de notre pensée, consciente ou pas ? Du bien parce que, plus que les autres beaux-arts, elle ressemble aux mathématiques - au point d'en avoir figuré comme l'une des parties ? Est-ce enfin parce que la relation particulière de la musique au temps et la quasi immatérialité de l'écoute en fait comme une épure de la représentation et de l'expérience, objet philosophiques par excellence ? Si certains philosophes ont été plus musiciens que d'autres, très peu ont hésité entre " Kant et Beethoven " à l'instar d'Adorno, dont il sera beaucoup question dans cet ouvrage.
Pour discuter sur ce thème une vingtaine de philosophes, écrivains, musicologues, compositeurs et interprètes se sont rassemblés à l'occasion du 17e forum Le Monde/Le Mans, du vendredi 21 au dimanche 23 octobre 2005. Voici le résultat de leurs réflexions.
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