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Livre de prestige, une référence, et de loin celui qui illuminera votre antre.
« La Morelle noire » à l’instar d’une œuvre intemporelle, cercle où déambule la magie comme une plante dès l’aube-née. Où s’élèvent les portraits de femmes millénaires, à l’instar d’un secret au cœur de nos poitrines.
Fusion du temps, elles content, rassemblent l’épars. Ce pourrait être une fable, mais elles sèment, altières et souveraines, ce qui se murmure en notre temps présent.
L’existentialisme, l’essence même, elles égrènent les grandes importances.
Lire « La Morelle noire » parabole de la sorcellerie, des mystères cousus à l’or blanc, plante médicinale, manichéenne, dont les vertus mystiques percent ce chef-d’œuvre d’une lumière hors du temps et de l’espace.
Dans cet entre monde où l’on annote tant de passages pour demain.
Oui ! « La Morelle noire » est un escompte hyperbolique du futur. Récit de force et d’estime, récit de vie, le marque-page mémoriel.
Eija-Liisa, la gouvernante, la confidente et plus encore, la reine Christine de Suède, qui écrit et cherche l’idéal à portée de vue. S’émanciper, vaincre et vivre libre. Ici, le tremblement des feuilles murmure la beauté et l’épopée douce. L’écriture est un palais d’honneur. La fusion avec une trame bouleversante, belle et inépuisable.
« Si la conversation se poursuit, il se peut que les fleurs décident de ne plus jamais sortir à la lumière du jour. » « Il fut un temps où le monde était différent. Nous ne nous baigneront plus jamais dans les mêmes eaux vois-tu. »
Christine de Suède, qui ne veut pas d’enfants, « pour ne pas les rater, pour ne pas leur manquer, pour ne pas les oublier. »
Entre les pages, l’herbier d’Hélène Hans est l’antidote, la culture du Vivant, les passations de pouvoir. L’ésotérisme, recette métaphysique, quasi mystique. Dans le filigrane la féminité excelle de réponses-femmes. L’incarnation du végétal-corps, les grimoires comme des chapelles à flanc de montagne, les signifiances et la corrélation avec le mieux et le bien-être.
Dualité, la sorcellerie à l’instar d’une canopée dont les feuillages voilent le premier regard. Le mystère comme une échappée dans l’innommable. L’écoféminisme, l’attention et la magnanimité, la constance d’une recette de rectitude, consolante et soignante. Notre contemporanéité est ici, et le liant de la terre-mère prend tout son sens.
« La Morelle noire » livre d’Histoire et de philosophie, des sciences et du basculement vers nos propres intériorités. Voix de femmes-chevelures qui estiment leurs parts dans ce monde, réalisées et libres en conscience.
« Je sais combiner ce que disent les grands sages à ce qui se lit dans les carnets personnels de ces femmes que tant de fois j’ai entendu appeler sorcières. »
Portraits de femmes, laves et sources, entrelacs, reflets et insistances spéculatives. Le récit est un levier pour aujourd’hui et demain, et pour longtemps encore, jusqu’à l’épuisement de la trace.
Classique-né, ce kaléidoscope est le rythme même de la vie, du port et de l’ancre. Herbes, secrets, et grimoires, l’essentialisme est de connivence, d’appartenance et de fusion.
« Et le printemps se prépara à faire son travail. » « La marée m’inonderait, car ma terre avait baissé la garde. » « Elle n’aimerait n’avoir qu’un seul mot : Silence ! Et encore, elle est certaine qu’on le lui arracherait. »
« La Morelle noire » est surpuissant. Il honore les fécondités. Insurpassable, enchanteur, l’allégorie d’une littérature millénaire.
« Quand j’emploierai pour la dernière fois le mot âge, ce sera pour murmurer très bas que j’ai le bon âge pour être Inès. »
Litanie, livre perpétuel, femmes-lianes, l’écho dans l’armoire du temps.
Écoutez Teresa Moure !
« La Morelle noire » a été primé maintes fois : prix du roman Xerais, prix Benito Soto, prix de la Critique de Littérature galicienne….
Traduit à la perfection de l’espagnol par Marielle Leroy. La couverture expressive et de toute beauté de Renaud Buénerd est déjà la promesse de lire le renom.
La clef pour ouvrir la porte du monde.
Publié par les majeures Éditions La Contre Allée.
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