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Teresa Moure

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « La Morelle noire » de Teresa Moure aux éditions La Contre Allee

    Evlyne Léraut sur La Morelle noire de Teresa Moure

    Livre de prestige, une référence, et de loin celui qui illuminera votre antre.
    « La Morelle noire » à l’instar d’une œuvre intemporelle, cercle où déambule la magie comme une plante dès l’aube-née. Où s’élèvent les portraits de femmes millénaires, à l’instar d’un secret au cœur de nos...
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    Livre de prestige, une référence, et de loin celui qui illuminera votre antre.
    « La Morelle noire » à l’instar d’une œuvre intemporelle, cercle où déambule la magie comme une plante dès l’aube-née. Où s’élèvent les portraits de femmes millénaires, à l’instar d’un secret au cœur de nos poitrines.
    Fusion du temps, elles content, rassemblent l’épars. Ce pourrait être une fable, mais elles sèment, altières et souveraines, ce qui se murmure en notre temps présent.
    L’existentialisme, l’essence même, elles égrènent les grandes importances.
    Lire « La Morelle noire » parabole de la sorcellerie, des mystères cousus à l’or blanc, plante médicinale, manichéenne, dont les vertus mystiques percent ce chef-d’œuvre d’une lumière hors du temps et de l’espace.
    Dans cet entre monde où l’on annote tant de passages pour demain.
    Oui ! « La Morelle noire » est un escompte hyperbolique du futur. Récit de force et d’estime, récit de vie, le marque-page mémoriel.
    Eija-Liisa, la gouvernante, la confidente et plus encore, la reine Christine de Suède, qui écrit et cherche l’idéal à portée de vue. S’émanciper, vaincre et vivre libre. Ici, le tremblement des feuilles murmure la beauté et l’épopée douce. L’écriture est un palais d’honneur. La fusion avec une trame bouleversante, belle et inépuisable.
    « Si la conversation se poursuit, il se peut que les fleurs décident de ne plus jamais sortir à la lumière du jour. » « Il fut un temps où le monde était différent. Nous ne nous baigneront plus jamais dans les mêmes eaux vois-tu. »
    Christine de Suède, qui ne veut pas d’enfants, « pour ne pas les rater, pour ne pas leur manquer, pour ne pas les oublier. »
    Entre les pages, l’herbier d’Hélène Hans est l’antidote, la culture du Vivant, les passations de pouvoir. L’ésotérisme, recette métaphysique, quasi mystique. Dans le filigrane la féminité excelle de réponses-femmes. L’incarnation du végétal-corps, les grimoires comme des chapelles à flanc de montagne, les signifiances et la corrélation avec le mieux et le bien-être.
    Dualité, la sorcellerie à l’instar d’une canopée dont les feuillages voilent le premier regard. Le mystère comme une échappée dans l’innommable. L’écoféminisme, l’attention et la magnanimité, la constance d’une recette de rectitude, consolante et soignante. Notre contemporanéité est ici, et le liant de la terre-mère prend tout son sens.
    « La Morelle noire » livre d’Histoire et de philosophie, des sciences et du basculement vers nos propres intériorités. Voix de femmes-chevelures qui estiment leurs parts dans ce monde, réalisées et libres en conscience.
    « Je sais combiner ce que disent les grands sages à ce qui se lit dans les carnets personnels de ces femmes que tant de fois j’ai entendu appeler sorcières. »
    Portraits de femmes, laves et sources, entrelacs, reflets et insistances spéculatives. Le récit est un levier pour aujourd’hui et demain, et pour longtemps encore, jusqu’à l’épuisement de la trace.
    Classique-né, ce kaléidoscope est le rythme même de la vie, du port et de l’ancre. Herbes, secrets, et grimoires, l’essentialisme est de connivence, d’appartenance et de fusion.
    « Et le printemps se prépara à faire son travail. » « La marée m’inonderait, car ma terre avait baissé la garde. » « Elle n’aimerait n’avoir qu’un seul mot : Silence ! Et encore, elle est certaine qu’on le lui arracherait. »
    « La Morelle noire » est surpuissant. Il honore les fécondités. Insurpassable, enchanteur, l’allégorie d’une littérature millénaire.
    « Quand j’emploierai pour la dernière fois le mot âge, ce sera pour murmurer très bas que j’ai le bon âge pour être Inès. »
    Litanie, livre perpétuel, femmes-lianes, l’écho dans l’armoire du temps.
    Écoutez Teresa Moure !
    « La Morelle noire » a été primé maintes fois : prix du roman Xerais, prix Benito Soto, prix de la Critique de Littérature galicienne….
    Traduit à la perfection de l’espagnol par Marielle Leroy. La couverture expressive et de toute beauté de Renaud Buénerd est déjà la promesse de lire le renom.
    La clef pour ouvrir la porte du monde.
    Publié par les majeures Éditions La Contre Allée.

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    Couverture du livre « La Morelle noire » de Teresa Moure aux éditions La Contre Allee

    Calimero29 sur La Morelle noire de Teresa Moure

    Ce roman met en scène trois femmes dont le point commun principal est René Descartes.
    *la reine Christine de Suède qui admirait Descartes, avec lequel elle entretenait de nombreux échanges épistolaires, l'a fait venir à Stockholm en 1649 où il est mort en 1650 ; elle en était amoureuse sans...
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    Ce roman met en scène trois femmes dont le point commun principal est René Descartes.
    *la reine Christine de Suède qui admirait Descartes, avec lequel elle entretenait de nombreux échanges épistolaires, l'a fait venir à Stockholm en 1649 où il est mort en 1650 ; elle en était amoureuse sans réciprocité. Après sa disparition, elle a plongé dans la mélancolie et lorsque les Grands du royaume ont exigé qu'elle se marie et qu'elle donne un héritier au trône, elle a abdiqué en 1651 et a voyagé dans toute l'Europe. Christine ne s'est jamais mariée et n'a pas eu d'enfant.
    *Hélène Jens, qui admirait également Descartes, a été sa maîtresse pendant 5 ans alors qu'il vivait à Amsterdam, et a eu une petite fille de lui, Francine, qu'il a reconnue sans lui donner son nom ; Francine est morte à 4 ans de la scarlatine. Hélène, qui était une femme érudite, passionnée par les plantes, s'est retirée à la campagne où elle est devenue une apothicaire, une guérisseuse et une herboriste reconnue mais qui n'était pas à l'abri d'un procès en sorcellerie. Hélène ne s'est jamais mariée et n'a pas eu d'autre enfant.
    *Inès Andrade, née en 1969 en Espagne, écrit une thèse sur Descartes et a découvert dans le grenier de la maison familiale un coffre avec des documents de la main de Christine et d'Hélène.
    Ce roman est intrigant et surprenant à commencer par le titre dont la définition est donnée en page 213 mais je n'ai pas pu attendre jusque là et suis allée chercher la définition avant d'entamer ma lecture ; je ne vous la donnerai pas ici pour que vous succombiez à la même curiosité.
    C'est un roman historique, féministe, écologiste, philosophique :
    • Historique car nous découvrons la suède et les Pays-Bas du 17ème siècle mais aussi la vie de Descartes et ses idées
    • Féministe car ces trois femmes sont des guerrières, qui se battent pour leur liberté, en particulier Christine et Hélène dans une société où elle leur était refusée, qui assument leur choix avec courage, intelligentes et érudites. Christine, c'est la rébellion contre l'ordre établi, Hélène c'est la savoir au service du bonheur, Inès c'est l'impertinence, la volonté de sortir des sentiers battus
    • Écologiste avec les recettes d'Hélène qui n'utilise que des plantes pour soigner, lancer des sortilèges
    • Philosophique avec le débat qui a agité le 17ème siècle sur une langue internationale, sur la prééminence de l'esprit sur le corps.
    Il m'a été très difficile de rentrer dans ce roman érudit, totalement hors de ma zone de confort mais il mérite que l'on s'accroche malgré plusieurs aspects désarçonnants comme la variété de techniques littéraires qui s'entremêlent (lettres, recettes pour guérir ou lancer des sortilèges, bouts de poèmes et d'essais, mails….) ou le style désuet, imitant les écrits du 17ème siècle ; à cet égard, je tire mon chapeau à la traductrice face à ce texte foisonnant et pouvant s'avérer ardu.

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