Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
L'homme serait mauvais par nature. Il pourrait se corriger avec un peu de volonté. Mais la méchanceté répond à des nécessités biologiques, au fondement des sociétés humaines. Surtout, elle n'est pas seulement individuelle mais peut être collective. De Copernic au milieu du XXe siècle le continent européen n'aura été que méchanceté d'État. La méchanceté humaine puise ses causes dans la faiblesse réelle ou ressentie de sa physiologie, la peur de tout et de tous. Par peur l'homme érige des murs et des rapports de force qu'il n'a de cesse d'effondrer pour conquérir et avoir moins peur. Mais cette stratégie est-elle durable vis-à-vis de l'environnement et des autres hommes ? Admettre l'incertain comme inéluctable, être plus animal, pourrait représenter un avenir à condition de maîtriser la peur de mourir.
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