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Une nuit de novembre à Genève, un jeune écrivain en vogue, Benjamin Novelle, est torturé et tué au retour d'une soirée littéraire. Le lendemain, des promeneurs découvrent son corps, un texte est gravé dans le dos en lettres de sang avec une précision spectaculaire. C'est une liste des «Sept Commandements de l'Écriture» que Novelle a enfreints.
Le meurtre fait la une des journaux et la peur s'installe dans la ville, d'autant qu'un éditeur et un agent littéraire célèbres sont aussi retrouvés assassinés au cours des semaines qui suivent. Sur leurs dos, d'autres commandements ont été inscrits à l'aide d'une machine d'exécution semblable à celle de La Colonie pénitentiaire de Kafka.
L'objectif du tueur est maintenant clair : par ses actes de terrorisme littéraire, il veut restaurer la grandeur passée du livre et l'empêcher de devenir un vulgaire objet de consommation. Reste à déterminer le coupable parmi les écrivains genevois suspectés...
Dans ce premier roman de Jeremy Ergas nous suivons plusieurs personnages, dont le tueur, mais même s'ils sont nombreux j’ai toujours su avec lequel j’étais.
Nous avons régulièrement aussi les articles du journaliste Jean Cros que j’ai trouvés passionnant.
Si on est en Suisse, pays de l’auteur, les Français ont une place dans l’histoire et pas la meilleure… :-) J’ai même eu envie que le tueur change de cibles !
Tout le monde en prend pour son grade dans le livre, le monde littéraire mais aussi les polices de différents pays, les politiques, la haute société suisse etc.
Le second policier Cornuz qui est un peu la touche d’humour du roman, au début il m’agaçait à soupçonner à chaque fois le moindre petit témoin. Et puis finalement il a commencé à m’amuser. Surtout que finalement le lecteur fait exactement comme lui en cherchant le coupable. Ou l’inverse, car dans ce roman j’ai eu tendance à innocenter rapidement les gens à l’inverse de Cornuz.
Les nombreux personnages permettent d’avoir plein de sensations différentes, la peur, la noirceur, l’humour, la colère, le choc, le dégoût, l’émotion etc.… Car oui dans ce fond sombre il y a aussi des personnages véritablement touchants et de belles histoires d’amour. En fait il ne manque rien dans ce livre !
Le monde littéraire est un sujet de fond très utilisé par les auteurs mais là on a vraiment une histoire originale et rondement menée.
Oui je peux le dire ce roman est un coup de cœur. On est dans un thriller, polar, roman noir avec une belle écriture presque classique parfois. Ce roman est inclassable.
Certaines choses à la fin ne m’ont pas plu mais je crois qu’aucun choix de l’auteur n’aurait pu me satisfaire et que finalement il a fait les bons.
Je me suis laissée mener par la machination de Jérémy Ergas avec un plaisir infini. J’ai beaucoup aimé le thème de l’intrigue qui nous emporte dans le monde du livre et de la littérature. Écrivains, maisons d’éditions, agents littéraires, tout se tient et prend sens au fur et à mesure que se déroule un scénario qui fait trembler. On retrouve le corps supplicié d’un jeune écrivain avec un texte gravé à vif sur la peau de son dos, en titre « Les sept commandements de l’écriture ». Qui a voulu donner ce genre de leçon ? Dans le petit monde genevois c’est l’émoi et dans notre cerveau aussi ça bouillonne pas mal. L’arme du meurtre fait référence à une œuvre de Kafka « La colonie pénitentiaire » que je regrette de ne pas avoir lu plus tôt. D’autres corps seront retrouvés tués selon le même mode opératoire. On comprend que l’on a affaire à un intégriste de la grande littérature. Le petit monde de l’édition tremble et nous est dévoilé comme jamais dans tout ce qu’il a d’injuste, de pernicieux et de mauvais. Les actes du tueur sont explicites en revanche pour arriver à savoir qui il est, il vous faudra lire jusqu’au dernier chapitre. Je me suis surprise à être d’accord avec plusieurs de ses commandements sans toutefois avaliser ses actes.
La galerie des personnages qui mènent l’enquête, flic, procureur, journaliste est dynamique et ma préférence s’en est allée au duo Chapel et Cornuz, duo improbable mais qui fonctionne bien. Le personnage truculent de Jean Cros apporte beaucoup d’énergie et j’ai adoré découvrir ses articles pour La Tribune. Un livre qui se dévore en passant d’un personnage à un autre, d’un soupçon à un autre. L’auteur maîtrise parfaitement son sujet et on enchaîne les chapitres sans s’en rendre compte tout en restant bouche bée devant son imagination fertile. Un livre étonnant qui nous pousse à réfléchir (ce qui est suffisamment rare pour être souligné) et à la fois il n’y a plus qu’à se laisser guider sur les rails tracés pour nous.
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