Adopté par un couple d'humains du sud d'Annatar, Anarion menait une vie paisible parmi les protecteurs millénaires du Dieu Ornatar et de la race sacrée des Aldhinis. Mais victime du jeu des Divins, emporté dans une guerre qui le dépasse, Anarion est jeté sur les sentiers dangereux du Royaume d'Annatar.
Herudae, Seigneur Noir des Exilés, déjà célèbre pour avoir mis le royaume à feu et à sang, serait encore en vie, et envisagerait la conquête des Royaumes Libres d'Annatar. Il bénéficierait de l'aide de milliers d'Orques venus des confins des Terres Sauvages et aurait unifié les Clans de la Marche.
Anarion se voit confier la mission de prévenir la Princesse Aelen de la menace ; elle lui demande d'aller quérir l'aide des royaumes voisins.
Anarion et la fée Elin se lancent donc dans une course contre le temps pour éveiller les Royaumes Libres à la menace qui grandit à l'Ouest. Peu à peu, les rumeurs d'une légende elfique, très ancienne, parviennent au porteur du message d'alerte : les temps de l'Unique, le guerrier censé exterminer la menace de l'Ombre, seraient arrivés. Anarion saura-t-il protéger la Cité Blanche et accomplir la prophétie ?
Une grande déception
Ce livre est le premier lu dans le cadre de mon nouveau rendez-vous : la Corbeille livresque. Mélisande me l’a choisi parmi les cinq titres que j’avais tirés au sort.
Anarion est un jeune homme vivant à Tauril. Il a été adopté par le forgeron et sa femme. Il vit parmi les Aldhinis et est amoureux de sa voisine Nessimà qui est promise à Isil, le roi. Le dieu Ornatar lui confit alors une mission. Accompagné de Dame Elin, une fée, il doit prévenir Aelen, la fille du roi d’Annatar, que le Seigneur de l’Ombre Herudae s’apprête à envahir le royaume de son père. Pourchassé par des cavaliers fidèles à Herudae, Anarion entame un périple vers la Cité blanche, et la guerre.
J’ai beaucoup apprécié la présence de cartes et de la liste des personnages au début du roman. Mais c’est là quasiment le seul point positif que j’ai pu lui trouver. J’ai également trouvé les personnages attachants, tout du moins les gentils.
Le nombre de répétitions est incroyable. Et cela a beaucoup entravé ma lecture. Le vocabulaire est pauvre et j’ai également décelé un certain nombre de fautes. Le style n’est pas très recherché, trop simpliste d’après moi.
En outre, je déplore le manque de précisions géographiques dans les descriptions, ce qui m’a forcé à consulter les cartes toutes les cinq pages. C’est un autre élément qui a gâché ma lecture.
L’enchaînement des événements est rapide, peut être même trop rapide, presque surréaliste. J’ai aussi noté de fortes ressemblances avec la trilogie Le seigneur des anneaux, notamment la bataille finale qui m’a semblé être un mélange entre celles du gouffre de Helm et de Minas Tirith. Après tout, la "Cité blanche" ne vous rappelle pas des souvenirs ? Et l’auteur ne semble pas s’être inspiré que de l’univers de Tolkien.
En résumé, ce livre est une grosse déception. S’il avait été retravaillé, bien corrigé et enrichi, cet ouvrage aurait pu être bien, d’autant que l’histoire en elle-même n’est pas si mal. Par conséquent, je vous le déconseille. Je ne dirais pas que j’ai perdu mon temps avec ce livre, mais presque.
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