80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Nos démocraties se montrent aujourd'hui très sourcilleuses en matière de morale publique.?Celle-ci a en effet opéré son retour sous la pire des formes : le scandale. Affaires de corruption, malversations financières, faits divers sordides... Parfois, les trois sont réunis, comme en Belgique dernièrement, et l'on ne tarde pas à suspecter l'ensemble de la classe politique. La justice - sans doute la dernière instance d'identification du mal - , est fortement mise à contribution et finit par sortir de son rôle : chaque jour, on lui demande davantage de trancher des conflits moraux. Mais par quoi nos concitoyens sont-ils tant fascinés ? Par la justice en elle-même ou par sa matière : le crime ? Pour le savoir, les participants au séminaire de philosophie du droit de l'Institut des hautes études sur la justice ont choisi d'appuyer leur réflexion sur des cas extrêmes - tueurs en série, délinquants sexuels, détenus dangereux -, montrant notamment que le mal ne peut pas plus se réduire au traitement des criminels qu'à des statistiques : la question qu'il pose est de nature profondément politique... ?Avec : Olivier Abel, Antoine Garapon, Jean-Paul Jean, Paul Ricoeur, Joël Roman, Denis Salas, Daniel Zagury.
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