Toujours plus de découvertes et d’horizons littéraires différents !
Anna Zeller a été tirée au sort pour devenir jurée aux assises. Une expérience aussi vertigineuse qu'inédite.
Appelée à juger un couple au casier vierge dans un procès pour empoisonnement et meurtre, la jeune femme va voir resurgir son passé. Un passé qui la transporte vingt ans plus tôt, sur une aire de jeux en Bretagne. Le jour où Anna Boulanger est devenue Anna Zeller.
Les jurés ont une semaine pour décider du destin des accusés et s'emparer de leur troublante histoire. C'est aussi le temps qu'il faudra pour que bascule la vie d'Anna.
Une première oeuvre lumineuse sur la recherche de vérité, les souvenirs et la fragilité des évidences.
"Brillant !" ELLE "D'une écriture limpide, La Jurée soulève des questions subtiles et épineuses, se gardant d'imposer aux lecteurs des réponses convenues." Le Monde des livres À propos de l'autrice Claire Jéhanno est née en Bretagne en 1987. Elle vit à Paris où elle est autrice et productrice de podcasts. La Jurée est son premier roman.
Toujours plus de découvertes et d’horizons littéraires différents !
Que se passe-t-il dans la tête d’un juré d’assise ? Que peut-on bien ressentir lorsqu’un beau matin, sans vous en laisser le choix, la justice de votre pays fait appel à vous pour l’aider à juger un homme et une femme accusés d’avoir commis un crime ? Comment ne pas être pétrifié par l’ampleur de la tâche, comment ne pas sombrer sous le poids de pareille responsabilité ? Où trouver en soi les ressources nécessaires pour remplir cet incontournable devoir ? Quelle part de soi, au contraire, faire taire pour ne s’en tenir qu’aux faits, rien qu’aux faits ?
Avec courage et clairvoyance, Claire Jéhanno s’empare de toutes ces questions dans son premier roman sobrement intitulé « La jurée ». On y rencontre Anna, Mademoiselle Toutlemonde, quelqu’un comme vous et moi, pas plus préparée que cela à faire face à ces entrelacs d’interrogations et de sentiments, d’impressions et de doutes, de convictions et de tâtonnements. Avec beaucoup de patience, beaucoup de finesse et une intelligence sensible, Claire Jéhanno nous invite à suivre le cheminement de pensée de sa jeune héroïne, confrontée, en écho aux échanges du prétoire, à ses propres fantômes comme aux limites de sa mémoire.
C’est sobre, juste, attachant, passionnant, écrit d’une plume à la fois sûre et délicate dont on espère qu’elle nous donne, avec ce formidable premier roman, un rendez-vous pour tous ceux à venir. Promis-juré ?
Un roman passionnant, bien documenté sur les Assises et bien maîtrisé car deux histoires s'entremêlent ...j'avoue avoir versé quelques larmes
Un grand bravo à Claire Jéhanno pour ce premier roman , à lire de toute urgence !!
Professeur dans un lycée de Chartres, Anna Zeller est tirée au sort pour devenir jurée en cour d'assises. le procès auquel elle doit participer est celui d'un jeune couple accusé d'avoir tué par empoisonnement une dame âgée. En une semaine, les jurés doivent s'immerger dans cette histoire, se faire leur opinion et trancher, rendre justice. Une expérience troublante, dans laquelle Anna s'investit au point de voir resurgir son passé, dans lequel vingt ans plus tôt, elle a été obligée de changer d'identité.
Frédéric Gagneron et Lucile Moulin sont accusés d'avoir empoisonné la grand-tante de Frédéric, une femme qui a pris soin de lui comme s'il était son propre fils. le mobile serait financier puisque le couple vit déjà plus ou moins au crochet de la vieille dame en logeant dans un appartement dont elle est la propriétaire. de plus, Frédéric a perdu son travail, Lucile a quitté le sien. La jeune femme souhaitait fonder une famille mais pour cela il faut de l'argent et l'héritage de la vieille dame ferait l'affaire pour subvenir à leurs besoins… Ces faits apparaissent presque comme une évidence mais Anna ainsi que d'autres jurés dont elle se rapproche au terme de la semaine, savent que « les évidences sont les miroirs les plus trompeurs ».
En effet, au fur et à mesure que se déroule le procès, Anna a des réminiscences lui venant de son enfance. Sa cousine, Aurore, a disparu aux abords d'un stade de foot alors qu'elle était enfant, et toute la famille en garde un profond traumatisme. Aurore n'a jamais été retrouvée. Que s'est-il passé ce jour là? La mémoire est une mécanique complexe et capricieuse que l'on peut espérer mettre à nue ou apprivoiser si les circonstances sont réunies pour cela. Progressivement, Anna se rapproche de la vérité, au grè des audiences et de sa compréhension de l'affaire pour laquelle elle est jurée.
Voilà un livre dont la proposition m'intriguait depuis longtemps : une immersion dans un procès en se plaçant du point de vue des jurés, avec en parallèle une enfance marquée par un drame, la disparition d'une petite fille. Ce premier roman est digne des éloges reçus, captivant et maitrisé, il aborde un sujet rarement représenté dans la littérature en nous rappelant que chacun de nous peut potentiellement devenir juré de cour d'assise, avec sa propre personnalité, son vécu et ses expériences. C'est une expérience à laquelle j'aspire, que j'imagine profondément enrichissante et ce roman m'a confortée en ce sens. Il faut avoir pleinement conscience de la responsabilité que cela implique, mais cela semble être également un don de soi, c'est l'impression que j'en ai en tous cas après avoir lu ce roman… Se méfier des préjugés, des à priori, des évidences car entrer dans l'intimité d'un procés, c'est connaître les détails intimes de la vie des protagonistes, faire appel à de l'empathie tant pour les victimes ou que pour les accusés s'il est possible. Il faut puiser dans sa propre expérience, se fier à son intime conviction: l'évènement vécu par Anna vient interférer à bon escient dans sa décision de verdict non pas pour lui nuire mais pour l'éclairer. Il s'agit d'un premier roman brillant et passionnant.
Le premier roman de Claire Jéhanno est captivant. "La jurée" m'a plongée dans l'univers complexe et troublant de la justice. À travers le personnage d'Anna Zeller, tirée au sort pour participer à un procès d'assises, l'auteure m'a invitée à naviguer dans les méandres des émotions humaines et des dilemmes moraux qui entourent un jugement.
Dès les premières pages, j'ai ressenti le vertige d'Anna face à cette responsabilité écrasante, juger des vies, des choix et des secrets. L'accusation retenue contre un couple au casier vierge pour empoisonnement et meurtre pose des questions fondamentales sur la nature même de la justice. Claire Jéhanno tisse avec habileté les fils de l'intrigue, mêlant habilement le présent d’Anna à son passé. La construction narrative, oscillent entre deux temporalités, cela crée une tension palpable qui m'a captivée, m'incitant à tourner les pages avec avidité.
L'écriture de Claire Jéhanno est fluide et évocatrice, elle réussit à rendre chaque moment aussi tangible que précieux. Elle nous offre un regard nuancé sur la notion de présomption d'innocence, interrogé tout au long du procès. Comment se forment nos jugements ? Quels sont les filtres de notre propre histoire qui influencent notre perception des autres ? Ces questions, à la fois claires et dérangeantes, résonnent longtemps après avoir posé le livre.
"La jurée" n'est pas seulement un roman sur un procès. C'est une introspection sur la fragilité de l’être humain, sur les poids que nous portons, souvent invisibles, mais qui façonnent notre réalité. Claire Jéhanno a réussi à me rendre complice de l’angoisse et des hésitations d’Anna.
"La jurée" fut une excellente lecture, à la fois divertissante et réflexive. Une lecture à ne pas manquer !
Sélection 68premièrefois 2024
Anna Zeller a été tirée au sort pour devenir jurée aux assises. Une expérience aussi vertigineuse qu’inédite.
Appelée à juger un couple au casier vierge dans un procès pour empoisonnement et meurtre, la jeune femme va voir resurgir son passé. Un passé qui la transporte vingt ans plus tôt, sur une aire de jeux en Bretagne. Le jour où Anna Boulanger est devenue Anna Zeller.
Un texte qui nous permet d'être au cœur d'un jury d'assises. Chaque citoyen peut avoir la chance ou la la malchance d'être tiré au sort pour être juré d'assise. et il faudra alors juger, décider de la culpabilité et de la peine encourue par les présumés coupables. C'est ce qui arrive à Anna. L'autrice nous raconte alors le quotidien des jours de procès. nous sommes dans la salle d'audience, dans les moments de doutes, de certitudes, d'échanges entre les jurés et la présidente.
Ce premier roman parle très bien de la mécanique de la justice et avec du romanesque, elle y met du suspense que ce soit pour l'affaire jugée ou pour le passé familial et les questionnement d'Anna.
L'auteure parle aussi très bien des auxiliaires de justice, que ce soit le rôle de la présidente, des avocats, des experts...
Un texte sur le monde de la justice, que l'on appelle populaire. Pas facile d'être jurée et de juger avec son intime conviction. Je ne suis pas sûre que j'aimerai endosser ce "rôle".
Anna Zeller est tirée au sort pour devenir jurée aux assises, une expérience angoissante et nouvelle pour elle.
Avec les autres jurés, elle doit juger un jeune couple, Frédéric et Lucille, sans antécédents judiciaires, accusé d’empoisonnement et de meurtre de la tante de Frédéric pour obtenir son héritage.
Ils ont une semaine pour décider du sort des accusés, période durant laquelle la vie d’Anna bascule.
Cet événement fait ressurgir un traumatisme terrible de son enfance, qui a conduit à un déménagement et à un changement de nom de famille.
L’histoire alterne entre le procès et les souvenirs d’Anna, révélant sa relation conflictuelle avec sa famille suite à l’événement effroyable vingt ans plus tôt.
Confrontée à la peur de l’erreur judiciaire, Anna se retrouve face à ses propres souvenirs.
Malgré les débats incessants, Anna reste incertaine du verdict à prononcer.
Ce premier roman, à la plume fluide et captivante, nous plonge avec talent dans les traumatismes, les non-dits, les secrets, la psychologie, les liens familiaux, le milieu judiciaire et la quête de justice.
J’ai été totalement absorbée par l’histoire familiale d’Anna et voulais absolument connaître la fin. Le procès est donc passé au second plan pour moi. Néanmoins, la combinaison des deux intrigues est une belle réussite.
Un bon moment de lecture et une autrice à suivre de près !
Ce roman évoque le quotidien d’Anna, jurée dans un procès d’assises, qui cherche la vérité avec responsabilité et empathie.
Pour paraphraser le film de Justine Triet, il aurait pu s’appeler « Anatomie d’un jugement » ; peut-on juger sereinement face aux interrogations et dilemmes rencontrés ? Quelle part de soi et de son histoire met-on dans l’action de juger ? Quelques jours sont-ils suffisants pour prendre la mesure d’un individu ? Comment une parole peut-elle envoyer des accusés en prison pour de longues années ?... Les questions que pose le livre de Claire Jehanno sont vertigineuses.
Le procès rouvre aussi les plaies d’Anna en faisant ressurgir ce qu’elle a vécu enfant ; la performance de l’auteure est d’entremêler habilement ce passé qui ne passe pas avec le présent où les évidences sont peu à peu remise en question.
La langue est alerte, les relations avec les autres personnages (la jeune sœur, la collègue intrusive, les accusés…) passionnantes et fort bien analysées, le style sait rendre la tension palpable jusqu’au dénouement.
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Ce livre voyage dans le cadre des 68 premières fois, merci à l’équipe pour cette belle aventure et ses découvertes enthousiasmantes (comme celle-ci).
Prix Harper Collins Poche 2024 catégorie roman
Un premier roman de Claire Jéhanno sombre, elle choisi de se mettre dans la peau d'une femme tirée au sort pour juger un couple accusé de meurtre. La plume est prenante, un drame que l'on découvre au travers de flashback, un travaille psychologique sur les personnages pour montré l'humanité caché, la découverte du rôle de jurée. Une oeuvre enrichissante, sensible, lumineuse et passionnante.
" Les évidences sont les miroirs les plus trompeurs. Elles nous confortent dans ce que nous voulons voir."
"Assise sur le trottoir, les deux pieds dans le caniveau, je ne parviens pas à arrêter les larmes qui dévalent mes joues. Cette place qu'on m'accorde pour la première fois, cette place qu'on avoue, c'est aussi le lit de ma souffrance."
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