On aime, on vous fait gagner "Jean-Jacques", le premier roman de Carine Hazan !
« Être fan est un trou dans la tête que l'on comble de la lumière d'un autre. » Enfant des Stones et de Bowie, elle n'aurait pas dû s'enticher d'un chanteur de variété française. Envers et contre tous, Goldman est resté l'idole de son adolescence, le frère, l'oncle, l'ami venu animer sa vie intérieure. Comme tous les fans, elle s'est sentie incomprise, possessive, torturée.
À bientôt quarante-quatre ans, l'âge où l'on s'accepte, l'âge où grandir n'est en théorie plus un concept, Carine H., scénariste parisienne fraîchement établie dans la cité phocéenne, s'est donné pour mission de rencontrer Jean-Jacques Goldman - son dieu intime - et de filmer cette quête. Car Marseille, ville rugueuse de son exil tardif, abrite, dit-on, son chanteur préféré. Et c'est pour elle providentiel. De la Corniche au palais Longchamp, une traque burlesque, tendre et poétique qui, à défaut du vrai Jean-Jacques, mais à grand renfort de mauvais sosies et avec la perspicacité d'un Philip Marlowe, va conduire une femme à aller au bout de ses rêves. Et qui sait si cette amoureuse du cinéma, qui voit dans chaque scène de sa vie un peu de James Ivory ou de Billy Wilder, ne finira pas par apprivoiser sa propre histoire...
On aime, on vous fait gagner "Jean-Jacques", le premier roman de Carine Hazan !
Je n'ai jamais été fan de quelqu'un à proprement parler. Je suis bien sûr admirative de certaines créations, mais je n'adule pas la personne pour autant. J'étais donc assez curieuse de lire ce roman.
Je n'ai pas été déçue. C'est vraiment une histoire originale.
Le style d'écriture de Carine Hazan m'a séduite, maniant avec habileté l'humour, et alternant intelligemment des instants introspectifs avec d'autres plus légers.
J'ai suivi avec grand plaisir l'héroïne dans ses pensées, ses envies, ses projets, sa psychologie...
Et j'ai apprécié de retrouver des titres et des paroles de chansons de ce chanteur, que tout le monde a au moins entendues une fois dans sa vie.
Sans être un coup de cœur, c'est une très belle surprise.
J'ai bien aimé ce livre car il reflète bien le sentiment des fans qui aiment leur idoles mais sont incomprises de leur entourage et ont parfois honte de leur goût. Ce livre montre aussi comment il peut être difficile de faire des court-metrage avec peu de moyens.
Le livre regorge de références aux chansons de JJG mais sans pour autant être pénible.
Je recommande vivement pour s'évader :)
A l’aube de ses 44 ans, une ancienne fan en apparence passée à autre chose va se laisser tenter par l’idée de rencontrer l’idôle de sa jeunesse J.J. Goldman et de tourner cela en film.
L’idée de suivre cette femme dans ses péripéties sur le chemin de Jean-Jacques m’a séduite immédiatement de par son originalité. L’idée est loufoque, délirante. Le roman est peut-être un peu sage à mon goût, mais à la fois l’autrice a respecté l’univers goldmanien, inventif mais pas déjanté.
Carine Hazan nous fait toucher du doigt le monde des scénaristes de télévision qui veulent « des histoires fortes », le moment de l’adolescence avec ses espoirs et angoisses qui nous marquent à jamais en creusant un sillon profond, le milieu bobo plutôt hostile à la simplicité de Goldman.
Ce roman est amusant et agréable à lire.
Mais en profondeur il traite de la relation à la vraie authenticité que chaque être humain perd parfois et qu’il doit trouver –ou retrouver– pour se structurer, savoir d’où il vient et où il va. « Il m’a réconciliée avec l’humanité et son talent édifiant, et non pas son génie destructeur » écrit-elle.
J’aurais aimé qu’elle ose un peu plus, qu’elle creuse un peu plus, qu’elle aille "là-bas", « au bout de mes rêves ».
Peu d'enthousiasme à la lecture de ce roman. Et pourtant...
« Il suffira d’un signe »…
… et, du haut de son adolescence, la narratrice est devenue fan, F A N, de Jean-Jacques Goldman.
Elle dénote dans une famille où l’on vénère plus Bowie et les Stones qu’un « gentil » chanteur de variété française qui n’a même pas le bon goût d’avoir un physique à tomber à la renverse.
Après quelques années de non-dits, de faux-semblants où elle a même failli renier cet amour musical pas assez « branché », elle décide, alors qu’elle vient de s’installer à Marseille, de partir sur les traces de son idole de jeunesse qui, semble-t-il, est elle aussi domiciliée dans la cité phocéenne.
Et quoi de mieux qu’un film-documentaire pour mettre en lumière et en images son obsession de jeunesse dont elle n’a finalement jamais guérie.
Dans cette ville dont elle a du mal à maîtriser les codes, elle va se lancer à la recherche de Jean-Jacques, rencontrant des personnes qui l’ont soit disant croisé, « castant » des faux sosies pour donner à son film-documentaire un faux air authentique, accumulant les faux-pas et les petites catastrophes jusqu’au jour où…
Rocambolesque, parfois un peu trop philosophique, souvent touchante et drôle, cette quête entraine le lecteur dans les pas d’une fan qui va vivre son délire jusqu’au bout, sans jamais être pressante, intrusive, excessive.
En fait, sa passion est à l’image que donne Jean-Jacques Goldman : sage et bien cadrée.
Une fan tout en délicatesse, tout en subtilité.
Ce joli roman est très agréable à lire et fait passer un très moment au lecteur.
A savourer avec, en fond sonore, quelques unes des formidables et indémodables chansons de Jean-Jacques Goldman.
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