Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La joie et la mort ; bilan d'une vie

Couverture du livre « La joie et la mort ; bilan d'une vie » de Alfred Grosser aux éditions Presses De La Renaissance
Résumé:

"Chacun contribue à changer le monde, ne serait-ce que par sa façon de se comporter à l'égard de l'Autre.
Puis-je immodestement affirmer que j'ai exercé une influence sur mon temps un peu plus que la plupart des gens ? Grâce à un ensemble de chances, même si, au départ, les circonstances ont... Voir plus

"Chacun contribue à changer le monde, ne serait-ce que par sa façon de se comporter à l'égard de l'Autre.
Puis-je immodestement affirmer que j'ai exercé une influence sur mon temps un peu plus que la plupart des gens ? Grâce à un ensemble de chances, même si, au départ, les circonstances ont relevé plutôt de la tragédie". Né en 1925, professeur à Sciences Po pendant trente-six ans ainsi qu'à Polytechnique, HEC, Stanford University, journaliste à La Croix, au Monde, à Ouest-France et dans les radiotélévisions allemandes, Alfred Grosser a effectivement été, durant soixante ans, un homme de réflexion et d'influence.
Engagé pour la compréhension franco-allemande depuis 1947, il tient en Allemagne la place d'observateur-participant. Athée, il ne cesse de jouer un rôle un peu analogue dans le catholicisme français. Dans ce livre-bilan, il expose sa méthode de pensée et d'action, son rapport au politique, et fustige les abus des puissants de l'économie et la béance des inégalités dans notre société. La dénonciation de "la foire sur la place" que constitue le milieu parisien ne l'empêche pas de présenter ses joies culturelles qui comprennent aussi le sport, mais surtout la musique.
Ces joies - étendues à celles du couple et de la famille - n'empêchent pas son interrogation insistante sur la souffrance et la mort, dans leur réalité et dans la façon dont elles sont perçues aujourd'hui. En fin de compte, Alfred Grosser rectifie l'image donnée par Albert Camus : il est un Sisyphe heureux parce que, à chaque chute, la pierre reste un peu plus haut qu'à la retombée précédente.

Donner votre avis