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Europe, XVIe siècle : depuis mille ans, la magie est proscrite...
Angus Grey, l'héritier d'une lignée de sorciers anglais, est porteur d'un don rare et d'un mal mortel. La seule façon d'échapper à son sort et de se rendre digne d'une famille de goètes serait d'accepter un marché sans retour : un pacte avec un démon familier.
Bartley Blyth, le prieur vieillissant de l'abbaye de Westminster, damna jadis à la fois son âme et son pays. Il obtient une chance de se racheter, mais il lui en coûtera un périlleux voyage jusqu'à la cité sainte, où le trône de Pierre attend un successeur.
Dans une Europe où fume encore la cendre des bûchers, un moine et un maudit peuvent-ils se lier d'amitié ? Car une guerre couve entre leurs deux mondes. En secret, un sorcier de légende oeuvre pour détruire à jamais l'Église...
En quête de vengeance, de rédemption ou d'immortalité, chacun devra affronter les parts d'ombre d'une cité de lumière pour découvrir ce qu'il recherche - et le prix à payer.
Je veux tout d'abord saluer le travail fourni par l'auteur parce que je me permets de donner mon avis en quelques minutes sur un travail qui a pris des années.
Donc j'ai lu "La grande année des goètes" et je l'ai lu jusqu'au bout. Pourquoi préciser cela? Parce que j'a failli abandonner de nombreuses fois en cours de lecture. Mais j'ai considéré que le travail fourni méritait bien que je finisse cette lecture imposante.
Et j'ai bien fait de persévérer car les derniers chapitres sont très certainement ceux qui m'ont le plu enthousiasmé.
Mais voilà, pour lire ces 100 dernières pages, il m'a fallu m'accrocher pendant les 600 précédentes.
Alors non, ce n'était pas une torture non plus évidemment mais l'abus intensif (abusif??) du pronom personnel "il" m'a dérouté à plusieurs reprises au point de devoir remonter plusieurs lignes en amont une fois que j'avais compris qui disait quoi.
Et cela est perturbant pour l'immersion, bien plus que le vocabulaire soutenu utilisé par l'auteur. Cela a mis en place un rythme de lecture saccadé et dérangeant. Et c'est dommage parce que la thématique du roman est un réel atout. Un nécromant et ses acolytes, qui s'oppose à l'Eglise, je ne lis pas cela tous les jours. D'autant qu'on est très loin de la caricature d'un sorcier qui ferait apparaître une armée de zombies en claquant des doigts.
Donc pour résumer et conclure, je regrette ce qui, pour moi, s'apparente à un manque de travail d'édition sur l'ouvrage. Je pense que cela aurait certainement allégé l'ensemble et permis de mieux utiliser le fameux pronom personnel "il", surtout quand 95% des protagonistes sont masculins.
Malgré ce regret, je suis assez content d'avoir lu jusqu'au bout ce pavé de vraie Dark Fantasy, même si, à mon sens, l'épilogue aurait pu rester dans les tiroirs de l'auteur.
Une mention particulière pour un démon qui a sans doute été le personnage auquel je me suis le plus attaché.
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