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La fuite de Tolstoï

Couverture du livre « La fuite de Tolstoï » de Cavallari Alberto aux éditions Christian Bourgois
Résumé:

Tolstoï a quatre-vingt-deux ans. Dans la nuit du 27 au 28 octobre 1910, il quitte la propriété familiale de Yasnaïa Poliana. Il ne prévient ni sa femme ni ses enfants et s'enfuit, seul avec trois domestiques, dans l'hiver glacial. Après quatre jours d'errance, il échoie dans la petite gare... Voir plus

Tolstoï a quatre-vingt-deux ans. Dans la nuit du 27 au 28 octobre 1910, il quitte la propriété familiale de Yasnaïa Poliana. Il ne prévient ni sa femme ni ses enfants et s'enfuit, seul avec trois domestiques, dans l'hiver glacial. Après quatre jours d'errance, il échoie dans la petite gare d'Astapovo où il meurt une semaine plus tard. Comment expliquer cette fuite ? Alberto Cavallari mène l'enquête grce aux journaux des rares témoins directs et à Tolstoï lui-même qui, dans la gare, écrira sur son geste.
Alberto Cavallari est né le 1er septembre 1927 dans la province de Plaisance (Italie). Entre 1944 et 1945, il participa à la Résistance armée avec le groupe Justice et Liberté, de tendance laïque et social-démocrate. Dès la Libération, il devint rédacteur à Italia libera, l'organe de ce mouvement, faite par d'anciens émigrés en France. Simultanément, il participa de toutes les grandes aventures intellectuelles milanaises, notamment auprès d'Elio Vittorini. De 1954 à 1969, envoyé spécial du Corriere della Sera, il s'attacha principalement à rendre compte de l'évolution des pays communistes. Après trois ans passés à Venise comme directeur du Gazettino, Alberto Cavallari passa huit ans à Paris comme correspondant de La Stampa avant d'accepter, en 1981, la charge de directeur du Corriere della Sera. À partir de 1984, il fut l'un des principaux éditorialistes de La Repubblica qu'il contribua à remettre au premier plan, au cuur de la bataille politique, au prix d'une lutte quotidienne contre les agissements du président du conseil socialiste, Bettino Craxi, qui n'hésita pas à le faire traduire en justice. Condamné, Alberto Cavallari trouva la solidarité de toute la presse italienne. Les conditions de la chute de Craxi lui donnèrent raison. Il est mort le 20 juillet 1998.
Ce livre est réédité à l'occasion du centenaire de la mort de Léon Tolstoï. Un bon moyen de mettre en perspective le parcours de cet immense écrivain.
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