80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
"Ma mère m'a dit qu'elle s'était fait braquer après l'arrestation de mon père. Qu'un gars lui avait posé un calibre sur la tempe et avait menacé de la tuer. Elle était d'accord, mais à une seule condition: qu'il m'élève jusqu'à mes dix-huit ans. Il s'est cassé. Il a eu bien raison, ce bâtard." Le ton est donné pour une description "brute de fonderie", souvent dramatique mais souvent aussi d'un humour décapant, de la France actuelle des laissés-pour-compte, ballotés entre la répression policière et les divers services d'aide sociale. Nathalie Ciroldi n'a pas fait d'études. Malgré son parcours atypique et sa vie agitée, elle a mis toute son énergie à écrire ce témoignage. Un projet qui a pu voir le jour, en dépit du manque permanent de moyens d'existence suffi sants et des innombrables tentatives pour obtenir et conserver la garde de ses enfants. Passant d'un sujet à l'autre avec une vivacité d'esprit qui n'appartient qu'à elle, Nathalie Ciroldi nous transmet sa vision du monde et, à travers la campagne électorale de 2007 marquée pour elle par de brèves rencontres avec Madame Chirac et Monsieur Strauss-Kahn, ses aspirations pour le monde de la politique qui la fascine. Au travers de ce récit naïf et sans apprêt transparaît en défi nitive une fresque chaotique et picaresque des petites gens de la France d'aujourd'hui.
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