La france au cameroun : le refus de partager la liberté, l'égalité et la fraternité

• Date de parution : 08/12/2006
• Editeur : Societe Des Ecrivains
• EAN : 9782748031584
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 272
• Collection : (-)
• Genre : Sociologie
• Thème : Sociologie Faits de société, Témoignages contemporains, Actualité, Biographies
• Prix littéraire(s) : (-)

Jean-Baptiste DJOUMESSI est né à Dschang. Ville fondée vers 1885 par les Allemands et son grand père, le roi Ndongbou Lékané Paul, qui participe ainsi à l'oeuvre de modernisation des peuples du " grass field ". L'auteur, son petit-fils est alphabétisé dans la langue Yemba de son terroir natal, à... Voir plus

Jean-Baptiste DJOUMESSI est né à Dschang. Ville fondée vers 1885 par les Allemands et son grand père, le roi Ndongbou Lékané Paul, qui participe ainsi à l'oeuvre de modernisation des peuples du " grass field ". L'auteur, son petit-fils est alphabétisé dans la langue Yemba de son terroir natal, à l'école crée par son père, le roi DJOUMESSI Mathias. Il entre plus tard à l'ENAM et en sort diplômé.

La décolonisation est toujours d'actualité en Afrique. Elle fut ratée, y compris au Cameroun où la France a refusé de partager la Liberté, l'Egalité et la Fraternité. Pour combattre la " négrologie ", le débat d'aujourd'hui est celui du développement et du rôle que la démocratie, la gouvernance, la culture, la recherche et les politiques économiques efficaces peuvent y jouer. L'histoire économique du pays semble confirmer la neutralité de la démocratie sur la croissance économique. Sous le parti unique, des taux de croissance économique élevés, atteignant 7 % par an, ont été enregistrés, tandis que sous le multipartisme, ces taux sont faibles. L'on assiste impuissants aux déficits des finances publiques, et à une corruption qui place le pays à son hit parade. Dix ans d'un programme de gouvernance, se sont avérés insuffisants pour favoriser la croissance économique et combattre la corruption. Les phénomènes économiques semblent liés aux comportements individuels et non aux agrégats macroéconomiques. Seul l'homme peut opérer des choix futuribles, sur la base des anticipations rationnelles contrairement à la démarche de Keynes et d'holisme qui raisonnent directement sur des grandeurs globales. L'inculturation africaine du développement, en cessant d'écarteler le camerounais, le rendrait responsable de son destin pour l'associer à l'édification de la fraternité universelle.