80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Assister à la fin des mots, c'est dire adieu à cette idée que l'écriture peut nous racheter, que nous pouvons devenir un autre en sublimant sa vie en elle. Il n'y a pas d'échappatoire, aucun salut gagné d'avance. On n'assure pas sa survivance en publiant quelques poèmes. Peu importe les sentiments que les mots nous procurent, la joie, brève ou durable, que nous trouvons à leur contact demeure un refuge passager, condamné à l'oubli. La mort et le silence auxquels ils semblent s'opposer révèlent cette finitude, mais aussi la véritable finalité qui les habite, leur fin qu'eux seuls pourtant peuvent dire, avant que tout ne soit rendu. C'est là, comme la frontière invisible d'un trou noir, leur « horizon des événements », le point au-delà duquel un autre monde s'entrouvre avec ces mots mêmes qui, en disparaissant, en éclairent les limites.
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